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L’objectif zéro émissions de CO2 est le dogme à la mode dans la plupart des pays.
Les politiques le promettent régulièrement. Sauf qu’ils oublient de préciser que cela a un coût très élevé car, lorsqu’il n’y a pas de vent, ni de soleil, il n’y a pas d’énergie non plus.
Le Royaume-Uni vient de nous en fournir une nouvelle preuve. L’opérateur britannique du réseau électrique a dépensé 4.2 milliards de livres sterling (4.8 milliards d’euros) en 2022 pour équilibrer l’offre et la demande sur le réseau électrique. Il s’agit d’un montant record – c’est trois fois plus qu’en 2019 ! – qui équivaut à 150 livres sterling (171 euros) par ménage. Au cours des quatre dernières années, l’équilibrage du réseau électrique a coûté aux consommateurs britanniques 9.83 milliards de livres sterling (11.23 milliards d’euros).
Aujourd’hui, nous ne savons pas encore stocker longtemps de grandes quantités d’électricité. Le réseau doit fonctionner en permanence et cela devient de plus en plus problématique au fur et à mesure que la part des énergies renouvelables grandit dans la production.
Sans vent et sans soleil, l’opérateur du réseau doit acheter de l’électricité de secours auprès de générateurs classiques. Ces coûts constituent un fardeau croissant pour les ménages et les entreprises britanniques qui ont déjà vu leurs factures monter jusqu’à 230 % au cours de l’année passée, incitant le gouvernement à accorder de nombreuses subventions.
A force de vouloir absolument passer aux énergies renouvelables, on va finir par appauvrir les populations qui souffrent déjà à cause de l’inflation. Dans le contexte actuel qui rend impérieuse la nécessité d’économiser l’énergie, la recherche s’active un peu partout dans le monde et des idées innovantes émergent.
Laissons-leur une chance avant d’imposer de prétendues solutions qui non seulement sont aussi inefficaces que coûteuses, mais enlaidissent durablement nos paysages.
Une réponse
Bien d’accord avec cet article! Je cherche encore comment un esprit sensé peut défendre les éoliennes et les capteurs solaires qui, de plus, ne contribuent pas à la réduction du CO2 alors que leurs promoteurs le craigne (Pas moi) Ils se tirent et nous tirent une balle dans le pied!