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Selon les chiffres fournis par Statista, d’après une étude réalisée en 2023 dans 29 pays, les gens se disent inquiets d’abord et avant tout par les questions économiques : inflation (43% d’inquiets), pauvreté et inégalité sociale (32%) et chômage (27%) sont en tête.
Si la sécurité inquiète près d’un quart de l’humanité (27%), c’est surtout le score très faible du réchauffement climatique (15%) qui est intéressant. En effet, alors que les médias occidentaux en parlent matin, midi et soir, ce sujet arrive loin derrière dans les préoccupations des populations, et ils sont même presque deux fois plus inquiets de la corruption (25%) que du réchauffement climatique !
Les gens travaillent dur pour se nourrir, payer leur transport (dont des centaines de millions sont obligés de prendre leur voiture pour aller travailler), leur logement, leurs factures, et ce, en comptant chaque sou. Certains vivent dans des pays en guerre ou des pays qui traversent de graves crises économiques. D’autres sont malades, pauvres, vivent dans des pays corrompus ou les trois à la fois. Certains sont gilets jaunes, conducteurs de camion canadiens ou éleveurs à qui on explique que le pet de leurs vaches nous conduit à la catastrophe. Bref, les êtres humains ont, dans leur ultra-majorité, mille et un problèmes avant de se préoccuper du réchauffement climatique. Sans parler d’ailleurs des fausses informations et de la propagande catastrophiste autour de cette question.
Alors, disons oui au développement économique par tous les moyens, oui à l’innovation, oui aux steaks hachés de bœuf, oui à la voiture et à l’avion et faisons confiance aux nouvelles techniques, sans incitations, ni régulations, pour faire toujours mieux avec moins.
4 réponses
Il n’y a finalement que l’Europe qui s’intéresse à ce sujet, au point de se ruiner pour lui, au profit du monde entier.
Les escrologistes ont réussi à créer une psychose de la peur associée à un sentiment de culpabilité qui sert beaucoup de dirigeants politiques pour faire oublier tous leurs déboires dans la gestion de leurs pays.
Nous paierons très prochainement, au prix fort, des décisions ubuesques et irréfléchies de ces incompétents qui nous gouvernent.
Les peuples deviennent de plus en plus serviles et l’individualisme des citoyens empêche ces derniers de prendre en compte les données scientifiques qui pourraient leur ouvrir les yeux.
Bref, le déclin de l’occident s’accélère avec la perte des vraies valeurs. Le déclin de Rome, comme de celui de tous les empires, devrait nous alerter sur l’issue qui nous attend.
Je partage votre diagnostic en tous points, sauf que je me refuse à remplacer un catastrophisme (le climat) par un autre (le déclin). Il ne faut pas tomber dans le même travers que celui que nous dénonçons. Tôt ou tard l’avancement des sciences et techniques, les lois du marché avec le reste du monde qui suit un autre chemin, et le simple bon sens nous éviteront le déclin que vous craignez. Les seules vraies catastrophes à craindre sont la chute d’une comète comme celle qui est tombée il y a 11800 ans au début du Dryas Récent ou l’explosion du Yellowstone. Ayons confiance, les « vraies valeurs » n’ont pas disparu pour tout le monde…
Il est amusant de constater que tous les sujets qui retiennent l’attention des Citoyens sont ceux pour lesquels les Etats et leurs dirigeants sont supposés avoir un rôle à jouer et que le sujet du climat sur lequel les dirigeants s’ingénient à prétendre agir ne retient pas leur attention. C’est la sagesse populaire:
« Arrêtez de nous faire croire que vous n’êtes pas responsables de l’inflations alors que vous l’organisez et cessez de nous faire croire que vous nous protégez contre les excès climatiques qui ne sont pas du fait des Hommes et contre lesquels vous prétendez agir en créant de nouveaux problèmes. »