Les “Mozart de la finance”, qui nous ont amenés à 150 milliards de déficit public, et 100 milliards de déficit commercial, annuels, taquinent leurs challengers politiques sur le coût de leurs programmes économiques.
Quelque-chose a dû leur échapper.
En effet, l’Etat pourrait simplement arrêter de subventionner :
- les éoliennes et les panneaux solaires, destructeurs de nos paysages, et dont les principaux composants sont importés, qui ne contribuent en France, du fait de notre électricité nucléaire, ni à des économies (le gain en prix du kWh est insignifiant), ni à la moindre décarbonation,
- la vente voiture électrique, dont les batteries, qui constituent la part principale, sont importées de Chine, où elles sont fabriquées au prix d’une pollution qu’il vaut mieux ignorer (le silence des écologistes sur ce sujet est particulièrement édifiant),
- l’isolation thermique des bâtiments, qui ne présente généralement pas la moindre rentabilité,
- l’hydrogène, une alternative totalement utopique aux combustibles fossiles,
- … et autres projets fantaisistes, voire fantasmagoriques du genre route solaire,
- … ainsi que les innombrables associations et officines militantes qui ne font que rajouter de l’huile sur le feu,
- etc …
En effet, si la France, qui compte pour moins de 1% des rejets mondiaux de CO2, et en est déjà l’un des plus vertueux, arrêtait totalement d’utiliser les combustibles fossiles, elle contribuerait à une réduction de moins de 1/100 °C de la température mondiale à la fin du siècle : c’est dire la vanité de ces efforts ruineux.
Or, selon Emmanuel Macron, le budget de lutte contre le CO2, qui consiste essentiellement en ces subventions, est de 40 milliards en 2024 (nul doute d’ailleurs qu’il sera augmenté dans les futures années, selon le programme “Pisani-Ferry”).
Gain pour la France : Zéro ! C’est du pur gaspillage !
Moins 40 milliards sur 150 ne suffiraient pas à atteindre les 3% autorisés (il en faudrait 60 à 70), mais ils permettraient au moins de nous en approcher.
Quant à nos 100 milliards de déficit commercial, ils seraient déjà fortement réduits si on arrêtait ces subventions à l’importation.
Et, par ailleurs, à génération équivalente de CO2, pourquoi n’allons-nous pas chercher notre pétrole et notre gaz dans notre propre sous-sol, plutôt que l’importer de pays moins regardants que nous en écologisme : il est d’ailleurs bon de rappeler que c’est ce que font l’Allemagne (toujours prompte à nous donner des leçons) avec son lignite, la Pologne avec son charbon, les Pays bas avec leur gaz, la Norvège et l’Angleterre avec leur Pétrole, … et les USA qui nous fournissent en gaz de schiste.
Charité bien ordonnée …
