Public-Sénat diffusait, le 18 Novembre 2024, une émission-débat appelée « Réchauffement climatique : Le déni du siècle ? »
Résumé :
Un paradoxe s’impose depuis quelques temps : pourquoi les catastrophes naturelles répétées n’empêchent pas les climatosceptiques de proliférer ? Aux Etats-Unis, ils ont largement contribué à la victoire de Donald Trump et en France, une enquête récente montre qu’1 français sur 3 considère que le dérèglement climatique n’est pas lié à l’activité humaine. Comment les convaincre du contraire ? Quel impact sur les politiques publiques ? On en débat avec François Gemenne, professeur à HEC, président du conseil scientifique de la FNH (Fondation pour la Nature et l’Homme), spécialiste de la gouvernance du climat et des migrations, Frank Dhersin, sénateur Union centriste du Nord, membre de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable et Marine Lamoureux, grand report à la Croix Hebdo et spécialiste des questions d’environnement.
Suite à l’enquête citée, on aurait légitimement pu penser que ce 1 français sur 3 fût représenté parmi le débatteurs.
Que nenni !
Sur 4 invités, 4 alarmistes ! Le tiers en question n’a pas droit à la parole.
Or, la question sous-tendue par ce débat peut se résumer à « comment peut-on être climato-sceptique » : chacun y est allé de sa petite idée qu’on pourrait résumer à une mauvaise communication.
Il aurait sans doute été trop risqué de poser directement la question à un représentant qualifié : il vaut mieux rester entre soi.
Il ne s’agit ici que d’un exemple, mais La 5 fait exactement la même chose au moins une fois par semaine, et nous avons droit, tous les soirs à 10 minutes de météo-climat sur la 2 et la 3, sans jamais le moindre contradicteur : pas un seul évènement négatif qui ne soit attribué au « changement climatique » (sous-entendu d’origine humaine) !
Il s’agit de pure propagande.
On peut légitimement se questionner sur le silence complaisant de l’ARCOM, toujours prompte, par ailleurs, à sanctionner C8 (plus pour très longtemps) ou CNews pour manquement au pluralisme, sur des questions autrement plus consensuelles.
