Le dernier rapport sur le climat de l’ONU est un incendie woke déguisé en science

ÉCRIT PAR MICHAEL BASTASCH LE 21 MARS 2023. PUBLIÉ DANS DERNIÈRES NOUVELLES
 
 
Comme sur des roulettes, les Nations Unies ont publié un nouveau rapport sur le climat et les suspects habituels font déjà retentir les sirènes d’alarme du réchauffement climatique.
 
Le New York Times a averti que la planète est sur la bonne voie
« pour franchir un seuil critique de réchauffement climatique au cours de la prochaine décennie » et que le seul moyen de « maintenir le réchauffement climatique à des niveaux relativement sûrs » nécessiterait « une coopération mondiale, des milliards de dollars et de grands changements ». .”
L’ Associated Press a déclaré que le monde était sur une « glace mince » en raison du réchauffement.
 
La BBC a qualifié le rapport de l’ONU de “guide de survie” – si nous ne le suivons pas, nous verrons “les pires effets du changement climatique”.
 
La frénésie alarmiste a été rejointe par d’éminents scientifiques, des éco-activistes, des politiciens démocrates et même le chef de l’ONU lui-même, qui ont qualifié le rapport de « guide pratique pour désamorcer la bombe à retardement climatique ».
 
En d’autres termes, les médias, les élites et l’establishment scientifique veulent que vous preniez ce rapport très, très au sérieux. Le problème est que personne qui s’intéresse réellement à la science solide ne devrait lui accorder une heure.
 
Toute crédibilité scientifique que le nouveau rapport de l’ONU aurait autrement pu avoir est immédiatement remise en question par son utilisation intensive de mots à la mode «woke» :
 
  • Des variantes des mots « équité » et « iniquité » apparaissent 31 fois dans le document de 36 pages.
  • Les variantes de « inclusive » et « inclusion » apparaissent 17 fois.
  • Le document mentionne même le « colonialisme » et fait référence à plusieurs reprises à la « justice » climatique et sociale pour les groupes « marginalisés ».
 
« Équité », si vous vous en souvenez, est le mot que Kamala Harris, alors candidate, a décrit comme un système dans lequel « nous finissons tous au même endroit ». Cela ressemble beaucoup au socialisme, n’est-ce pas ?
 
Le rapport de l’ONU contient également une section entière intitulée « Équité et inclusion », qui stipule que « l’équité demeure un élément central du régime climatique de l’ONU. ”
 
Le rapport poursuit en déclarant que « les politiques de redistribution … qui protègent les pauvres et les vulnérables, les filets de sécurité sociale, l’équité, l’inclusion et les transitions justes, à toutes les échelles, peuvent permettre des ambitions sociétales plus profondes et résoudre les compromis avec les objectifs de développement durable ». 
 
En d’autres termes, plus les politiques sont “travaillées”, mieux c’est.

Comment est-ce pour la science ?

Maintenant, si vous pensez que «l’équité» est un pilier fondamental de la connaissance scientifique, alors ce rapport est fait pour vous.
 
Mais si vous êtes comme la plupart des gens et que vous ne pensez pas que les priorités politiques d’extrême gauche aient leur place dans les documents scientifiques destinés à conseiller les décideurs politiques, cela devrait vous alarmer .
 
Aucune lecture entre les lignes n’est nécessaire pour déchiffrer le véritable objectif de ce nouveau rapport de l’ONU . En fait, le communiqué de presse qui accompagne le rapport est assez explicite quant à son objectif :
« Prendre les bonnes mesures maintenant pourrait entraîner le changement transformationnel essentiel pour un monde durable et équitable. ”
Le communiqué poursuit en citant l’un des auteurs du rapport, qui déclare :
“La justice climatique est cruciale car ceux qui ont le moins contribué au changement climatique sont touchés de manière disproportionnée.”
Cela ressemble à de la science politique, pas à de la science climatique.
 
Un autre auteur appelle à
« accorder la priorité à la réduction des risques climatiques pour les communautés à faible revenu et marginalisées , y compris les personnes vivant dans des établissements informels »,
ajoutant que :
« les financements insuffisants et mal alignés freinent les progrès ».
La rigueur scientifique du rapport est en outre remise en question par son insistance sur le fait qu’un réchauffement au-delà de 1,5 degrés Celsius au cours de l’époque préindustrielle représente une catastrophe .
 
Il n’y a précisément aucune science vérifiable évaluée par des pairs soutenant un seuil climatique de 1,5 degré , mais il y a des tonnes de recherches sur les coûts faramineux de la conformité aux modèles de l’ONU .
 
Une étude de 2020 dans Nature a révélé que le coût pour atteindre l’objectif de 1,5 degré serait de « 5 000 milliards de dollars par an en 2020 ». Étant donné que nous sommes en 2023, le prix est probablement encore plus élevé .
 
Une analyse de McKinsey & Company illustre à quel point atteindre l’objectif de l’ONU signifie plus que débourser des milliers de milliards pour restructurer l’approvisionnement énergétique mondial .
 
Ils notent qu’
“une trajectoire de 1,5 degré impliquerait un changement alimentaire important : réduire de moitié la part des protéines animales de ruminants dans le mélange mondial de consommation de protéines. ”
Cela ressemble à un rêve pour les dictateurs en herbe. Et ils semblent plus que disposés à colporter de la science indésirable pour l’obtenir.

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Une réponse

  1. Vivement +1,5°C, une bonne fois pour toutes, bon sang!

    Et comme il ne se passera rien, “ils” diront “à+1,75°C ça sera alors vraiment une catastrophe”

    Et à +1,75°C, “ça sera vraiment vraiment une catastrophe à +2°C”

    Et à +2°C, “ça sera vraiment vraiment une catastrophe à +2,25°C”

    Et à +2,25°C, “ça sera vraiment vraiment vraiment une catastrophe à +2,5°C”

    à suivre

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