Les carottages de Vostok ont mis en évidence une forte corrélation entre la concentration atmosphérique de CO2 et la température au cours des 400 000 dernières années :
Certains, peu scrupuleux (Al Gore par exemple dans son film “Une vérité qui dérange”, ou Jean Jouzel, ex n°2 du GIEC), s’en sont servi pour faire croire que le CO2 était la cause du réchauffement actuel.
Mais les choses ne sont pas aussi simples :
1/ Ces courbes mettent en évidence les cycles de Milankovitch, qui résultent des variations orbitales de la Terre, essentiellement du fait des grosses planètes du système solaire (Jupiter, Saturne, et Neptune en particulier). Or, que ces cycles impactent la température, tout le monde peut le comprendre ; qu’ils impactent la concentration de CO2, c’est plus difficile.
2/ Par ailleurs, le CO2 atmosphérique est en équilibre avec le CO2 dissous dans les océans : si l’océan se réchauffe, il dégaze du CO2 et augmente donc la concentration atmosphérique ; l’inverse s’il se refroidit. C’est l’application de la Loi de Henry sur la solubilité des gaz dans l’eau. La variabilité est de l’ordre de 10 à 11 ppm/°C, ce qui est tout-à-fait compatible avec ce graphe, et montre que si la concentration de CO2 varie, c’est une conséquence de la température, et non l’inverse.
3/ Il apparaît que, récemment, le CO2 dépasse très largement son maximum historique (365 ppm contre 300 lorsque la courbe a été établie, 420 ppm actuellement) alors que la température reste dans son espace habituel de variation en période chaude (+ ou – 1,5°C) : ce qui prouve l’absence d’impact significatif du CO2 sur la température.
4/ Le graphe n’est pas totalement complet : il contient aussi, à l’origine, le méthane (CH4), ci-dessous en vert, … qui suit les mêmes évolutions :
Or, si c’est la température qui suit le CO2, alors que suit le méthane, et pourquoi ? En fait, comme le CO2, le méthane atmosphérique est en équilibre avec le méthane dissous dans les océans. Par ailleurs, autant on comprend facilement qu’une cause ait plusieurs conséquences, autant on a plus de mal à imaginer que 2 causes (CO2 et méthane), indépendantes et dont on ne connaîtrait alors pas l’origine, se synchronisent, comme par hasard, pour faire varier une conséquence commune, la température.
5/ Quand on zoome sur la courbe, on s’aperçoit que c’est le CO2 qui suit la température (et non l’inverse), avec un retard de l’ordre de 800 ans : (Caillon & al 2003) :
En conclusion, utiliser ce graphe pour démontrer l’influence du CO2 sur la température est une falsification.
… et tous ceux qui l’utilisent ou l’ont utilisé à cet effet sont des falsificateurs, … même s’ils ont reçu le Prix Nobel de la Paix (ce qui est le cas du GIEC et d’Al Gore).
Une réponse
Ce monde écologiste se trompe et nous trompe. N’oublions pas que le CO2 est un gaz naturel que tout mammifère rejette. Plus le mammifère a une température élevée plus il produit de CO2 et non l’inverse. Les écologistes mettent beaucoup de temps à comprendre que plus ils chassent le naturel, plus il revient vite au galop (exemple de l’énergie nucléaire). On peut appeler ça l’effet boomerang.