(par Nicolas Lecaussin dans IREF du
Il y a quelques jours, l’IREF a publié un article sur l’initiative d’un groupe transpartisan d’élus qui souhaite déposer une proposition de loi « relative au traitement médiatique des enjeux environnementaux ». Le but serait de censurer dans tous les médias la parole « climatosceptique ».
Dans Le Figaro Magazine, la journaliste Judith Waintraub commente sur une page entière cette proposition relevant d’un état d’esprit inquiétant, qui accréditerait l’idée que « la liberté de la presse s’arrête là où commence la lutte contre le dérèglement climatique. ». En effet, si cette loi est adoptée, on ne pourra plus émettre une critique, même argumentée, à l’égard des théories sur les changements climatiques.
Il ne s’agit pas de nier ce que disent de très nombreux scientifiques mais seulement d’émettre quelques interrogations, comme le fait par exemple Steven Koonin, un scientifique reconnu qui, sans aucun dogmatisme et données à l’appui, plaide pour plus de nuances. Selon lui, il existe encore de nombreuses incertitudes sur l’évolution du climat et l’alarmisme actuel est exagéré.
Sera-t-il censuré par les médias ? Avec cette loi, oui, sans aucun doute. Ce sera une loi qui censure et qui punit.
Elle a été inspirée par l’Institut Rousseau dont le directeur, Nicolas Dufrêne, s’indigne dans Le Fig Mag. :
« Accepterait-on que quelqu’un vienne affirmer sur un plateau qu’une tisane peut guérir du cancer? ».
Drôle de comparaison. Le postulat tisane contre le cancer, c’est de la charlatanerie ; le constat que la planète a déjà connu des changements climatiques au cours de son histoire, c’est un fait scientifique.
Autre comparaison. Ceux qui contestent l’imminence, la gravité des conséquences d’un réchauffement climatique dont on ne connaît encore ni la cadence ni les effets sur la Terre et sur les humains, doivent donc être censurés.
Ceux qui admirent un régime qui a, cela n’est que trop avéré, tué environ 100 millions de personnes, peuvent s’exprimer en toute liberté. Nous voulons parler du communisme, destructeur à grande échelle de l’humanité. Il existe même encore, en France, un parti qui s’en réclame et cela ne pose aucun problème de conscience, ni a à ses membres et zélateurs, ni aux médias qui les invitent et les laissent exprimer librement leurs opinions marxistes. Tout le monde l’accepte depuis des années alors que l’on connaît parfaitement ses crimes.
Par contre, le climato scepticisme serait banni et pourrait être puni par la loi ? Ce serait déjà du totalitarisme.
Une réponse
Le malheur veut qu’aucun parti en France n’adopte le point de vue des climato-réalistes qui luttent pour faire entendre la voix des Scientifiques en désaccord avec le GIEC.
Faudra-t-il créer un parti uniquement pour cela alors que le climat est l’affaire de tous?
Les totalitaristes en herbes que sont tous les partis actuels en France cachent leurs faiblesses, leurres lâchetés, leurs ignorances derrière un écran d’autoritarisme mal placé.