On la croyait définitivement enterrée après les scandales scientifiques auxquels elle avait donné lieu, en gommant l’Optimum Climatique Médiéval, puis le Petit Age Glaciaire, pourtant bien documentés par les (vrais) climatologues Emmanuel Leroy-Ladurie (Histoire du Climat depuis l’an mil) et Hubert Horace Lamb, auteur de la fameuse courbe …
En effet, l’Optimum Médiéval avait le double inconvénient :
- d’une part de nier la cause anthropique du réchauffement climatique, seule autorisée par charte fondatrice du GIEC,
- d’autre part, d’avoir été une période de grande prospérité, ce qui allait à l’encontre du catastrophisme GIECiste.
Mais on n’abandonne pas une technique qui marche. Rappelez-vous :
La courbe, aussi connue sous le nom de « crosse de hockey », initialement publiée par la revue à comité de lecture « Nature », apparaît 6 fois dans le rapport du GIEC de 2001, et a été largement reprise par les médias qui en ont, en plus, amplifié la tendance :
C’est, sans aucun doute, le facteur déterminant de l’alarmisme qui entoure encore aujourd’hui le réchauffement climatique.
Mais elle a fait l’objet, postérieurement, d’analyses contradictoires, portant sur différents points, qui ont révélé une véritable manipulation :
- d’abord le choix des proxies, et en particulier des cernes des arbres :
« La dendrochronologie ne voit pas les océans ni les déserts (près de 90% de la surface du globe), et laisse penser que le seul paramètre qui contrôle la croissance des arbres est la température,
… alors que le taux d’humidité et la proportion de CO2 (pour ne citer qu’eux) sont des facteurs essentiels. » (Marcel Leroux (1938-2008), climatologue français. Professeur émérite de climatologie à l’Université Jean-Moulin – Lyon-III, il était directeur du Laboratoire de climatologie, risques et environnement).
Voir aussi sur ce sujet, la vidéo de Vincent Courtillot : https://www.youtube.com/watch?v=dPpMdr9VqUY
- … et surtout les traitements statistiques :
Analyse en « composantes principales » biaisée : Lorsque McIntyre et McKitrick (deux éminents statisticiens de l’Univ. Math.de Guelp (Canada) ont nourri la procédure de Mann avec des données aléatoires (procédure de « Monte-Carlo » pour valider un programme statistique), ce qui est sorti avait déjà une forme de crosse de hockey ! L’affaire est remontée jusqu’à l’académie des sciences américaines et a été soumise au professeur Edward Wegman qui a confirmé ce biais.
Voir aussi l’excellent livre de Benoît Rittaud : « Le Mythe climatique » : https://www.seuil.com/ouvrage/le-mythe-climatique-benoit-rittaud/9782021011326
Bref, cette courbe, qui fait disparaître complètement l’Optimum Médiéval, n’a plus aujourd’hui aucune crédibilité, et même le GIEC n’y fait plus référence.
… ou plus exactement n’y faisait plus référence jusqu’au récent Résumé à l’Intention des Décideurs (https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg1/downloads/report/IPCC_AR6_WGI_SPM.pdf) dont elle constitue le graphique introductif (SPM.1) :
Cela démontre qu’il y a une vraie intention manipulatrice derrière cette publication … d’autant plus que ce graphe apparaît uniquement en tête du Résumé à l’Intention des Décideurs, mais nulle part, a priori, dans le rapport complet du WG1 (qu’aucun journaliste ni politique ne lit : 3949 pages en anglais) … qu’il est censé résumer.
Il faut d’ailleurs noter que cette courbe a été publiée d’innombrable fois pendant toutes ces années, contribuant à la désinformation systématique.
Nota : nos amis belges trouvent aussi la ficelle un peu grosse :
« Trois raisons majeures qui démontrent la fausseté de la courbe de température au tout début du rapport pour décideurs (politiques) du GIEC. »
Une analyse percutante du dernier rapport du GIEC, par nos amis belges de Science-Climat-Energie, dont le site mérite une visite globale.
https://www.science-climat-energie.be/2021/08/13/sce- info-la-cerise-catastrophiste- du-giec/
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