Le réchauffement : anthropique ou naturel ?

Dans le récent Résumé à l’Intention des Décideurs (https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg1/downloads/report/IPCC_AR6_WGI_SPM.pdf), le GIEC affirme, dans le graphique introductif (SPM.1), que le réchauffement actuel est lié à des facteurs humains, les facteurs naturels ne constituant qu’un bruit de fond peu variable :

Cette affirmation, qui n’a aucun fondement scientifique, tient à la nature même du GIEC, dont la charte précise :

« Le GIEC a pour mission d’évaluer, …, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique … pour mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation. »

Il s’agit donc bien d’un Postulat : selon le GIEC, le changement climatique est nécessairement d’origine humaine ; il n’a donc, en principe, besoin d’aucune justification ; on pourrait même penser qu’il sort de sa mission s’il le fait.

Néanmoins, pour asseoir sa crédibilité scientifique (c’est l’objet du Working Group 1), il y est bien obligé, et donc il y va « au culot », en pensant (à raison) que les journalistes et les politiques n’y regarderont pas de trop près.

Et donc :

  • il pose que les variations naturelles sont courtes et faibles :
    • les variations du rayonnement solaire, effectivement trop faibles pour avoir un impact significatif,
    • le volcanisme, dont l’influence climatique, est assez bien connue sur les périodes récentes (depuis 1850).
  • il arrête le passé à 1850, de façon à occulter les variations antérieures, en particulier les optima climatiques : médiéval, romain, minoen, …, qui se produisent tous les 1000 ans environ.

Bien sûr, moyennant ces restrictions, le réchauffement actuel apparaît nécessairement lié à des causes humaines.

Mais alors, qu’est-ce qui a causé ces optima climatiques ?

Allons plus loin : qu’est-ce qui a causé les cycles de Milankovitch, dont l’amplitude est autrement plus importante :

On peut difficilement invoquer des causes humaines.

C’est donc qu’il existe des causes naturelles qui peuvent entraîner des variations au moins égales à celles que nous vivons actuellement.

Les connaît-on toutes ? La réponse est NON, mais elles ne se limitent assurément pas aux seules variations de rayonnement solaire et au volcanisme.

Là encore, on peut honnêtement se demander s’il n’y a pas une vraie intention manipulatrice derrière cette publication … d’autant plus  que ce graphe apparaît uniquement en tête du Résumé à l’Intention des Décideurs, mais nulle part dans le rapport complet du WG1 (qu’aucun journaliste ni politique ne lit : 3949 pages en anglais) … qu’il est censé résumer.

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