La France ne représente que 0,8% des émissions mondiales de CO2.
Autrement dit, sur l’augmentation de 280 à 420 ppm, soit 140 ppm, depuis le début de l’ère industrielle, la France n’en représente que 1,12 ppm.
Pendant cette même période, la température moyenne de la Terre s’est accrue d’environ 1°C ; donc si on convertit cette contribution de 1,12ppm en température, cela revient à 0,008°C, soit une grandeur totalement non mesurable.
Cela signifie que quoi que fasse la France, même au point d’en revenir à l’Age de pierre, ses efforts (et donc la ruine qui en résultera) auront un effet indétectable.
Sur ces 0,8%, la part de l’électricité, en France, n’est que de 12% : cela revient à dire que l’électricité française ne représente que :
0,13 ppm de CO2 ou 0,001°C.
En comparaison, la Chine représente 30,7% des émissions mondiales, avec une augmentation moyenne de 2,4% par an depuis 10 ans, soit une contribution qui augmente la concentration mondiale de CO2 de 0,9% par an.
Autrement dit, la Chine augmente ses rejets de plus d’une France par an.
C’est dire l’inanité de nos efforts pour réduire nos propres rejets.
Il est bon, parfois, d’avoir des ordres de grandeur en tête.