1 – Il n’y a pas de sortie de la pauvreté et de prospérité sans énergie. Les habitants des pays développés émettent chacun en moyenne 10 tonnes de CO2 par an, ceux des pays à revenu intermédiaire 4 tonnes, et ceux des pays les moins avancés 0,4 tonne.
2 – La faiblesse de l’accès à l’énergie dans les pays en développement a des conséquences dramatiques sur l’espérance de vie. Dans les pays les plus pauvres, celle-ci n’excède pas une cinquantaine d’années contre plus de 80 dans les pays développés. Chaque année, six millions d’enfants et de jeunes meurent ainsi prématurément dans les pays en développement.
3 – Les énergies fossiles répondent aujourd’hui à 80 % des besoins de l’humanité, et resteront très majoritaires au cours de nombreuses décennies futures. Contrairement aux affirmations répétées du GIEC depuis 2011, les énergies renouvelables ne pourront répondre en 2050 à l’essentiel des besoins de l’humanité, mais seulement à une faible fraction de ceux-ci.
4 – Le recours aux énergies fossiles s’accompagne nécessairement de rejets de CO2 dans l’atmosphère, et il n’existe actuellement et pour longtemps aucun moyen de réduire ceux-ci de manière significative, ni de prélever le CO2 dans l’atmosphère.
5 – Le stock de CO2 atmosphérique s’élève aujourd’hui à 3200 milliards de tonnes. Désormais minoritaires, les flux des pays développés n’accroissent celui-ci que de 5 milliards de tonnes par an, soit de l’ordre de 1/600ème. Les efforts que les pays développés déploient et les sommes considérables qu’ils dépensent pour réduire leurs émissions ne peuvent avoir aucun effet significatif sur le stock du CO2 et a fortiori sur le climat si celui-ci en dépend.
6 – La demande sans cesse adressée par les pays riches et par l’ONU aux pays en développement de ne pas accroître leurs émissions de CO2, voire de réduire celles-ci, aurait pour conséquences des millions de morts si elle était suivie d’effet.
7 – Depuis le sommet de Rio de 1992, l’expérience a montré que les émissions de CO2 n’ont cessé d’augmenter, traduisant la sortie de la pauvreté de nouveaux pans de l’humanité.
8 – Pour la première fois, la COP 26 de Glasgow a explicitement mis en évidence le refus des pays en développement de renoncer à l’avenir au charbon et aux énergies fossiles, montrant qu’ils sont conscients qu’ouvrir une mine de charbon ou forer un puits de pétrole ou de gaz naturel, c’est sauver des vies.
9 – En regard de leur impact positif sur le sort de l’humanité qui est une certitude, les autres effets du recours aux énergies fossiles pèsent peu.
10 – La politique mondiale de l’énergie et de l’environnement doit avoir comme priorité la vie des hommes, des femmes et des enfants des pays pauvres, qui n’a pas été prise en compte jusqu’à présent par les instances mondiales.
Poor people lives matter.