Le blanchiment et la disparition des coraux sont souvent cités comme une des conséquences dramatiques du réchauffement climatique.
Les choses ne sont pourtant pas si simples : si certains coraux souffrent effectivement, d’autres se portent au contraire bien.
C’est en particulier le cas de la Grande Barrière de Corail en Australie, qui a connu une période de dégradation, et qui maintenant se porte bien : Peter Ridd, qui en est le spécialiste incontesté, témoigne sur son site internet https://platogbr.wordpress.com/ :
“… you will see that despite the conventional wisdom that says that the GBR is on the brink of extinction, in fact it is one of the most pristine ecosystems in the world, well protected, and least likely to be affected by climate change (natural or otherwise). In fact the future for the GBR is excellent.”
Traduction :
“… en dépit de la doxa qui dit que la Grande Barrière de Corail est en voie d’extinction, en fait, c’est l’un des plus parfaits écosystèmes du monde, des mieux protégés, et le moins probablement affecté par le changement climatique (naturel ou autre). En fait, le futur de la GBC est excellent.”
Il faut savoir que cette prise de position a entraîné le licenciement de Peter Ridd de James Cook University (Australie) où il enseignait depuis 40 ans : il ne fait pas bon s’opposer à la doxa.
Ce cas n’est pas unique : on peut citer aussi :
- la Polynésie française :
“Alors que les récifs coralliens souffrent partout dans le monde, ceux de la Polynésie française prospèrent”.
- et même la Méditerranée : Source : https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/mers-et-oceans/des-coraux-decimes-par-une-vague-de-chaleur-renaissent-en-mediterranee_138108 :
“Des coraux décimés par une vague de chaleur renaissent en Méditerranée”.
Bref, les coraux pourraient bien être plus résilients qu’on le prétend.
Une réponse
Il y a eu des périodes plus chaudes qu’aujourd’hui sous les Romains et au Moyen-âge. Et pourtant les coraux ont prospéré ensuite pour être florissants au XXe siècle. La nature reprend vite ses droits et souvent sans qu’on s’en mêle…