(Article de Jean-Philippe Delsol initialement paru dans IREF du 14/01/2022)
Ils mobilisent la terre entière pour empêcher son réchauffement en 2050 ou 2100. A cet effet, les écolos multiplient les courbes, les algorithmes, les équations pour prévoir la température qu’il fera dans des dizaines d’années et pour nous imposer un retour vers le passé dans nos façons de nous chauffer, de nous déplacer, de manger…
Mais ils ne savent même pas prévoir le court terme. Ils ont milité pour la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim et Macron en a ainsi décidé. De ce fait, et alors que beaucoup d’autres centrales sont en maintenance et que les énergies renouvelables produisent peu l’hiver, il va falloir se chauffer au charbon.
La ministre de la Transition écologique Barbara Pompili s’apprête à prendre un décret pour autoriser les deux dernières centrales au charbon de France, celle d’EDF à Cordemais (Loire-Atlantique) et celle de GazelEnergie Génération à Saint-Avold (Moselle), à fonctionner 1000 heures entre début janvier et fin février, contre 700 heures initialement prévues pour toute l’année 2022. Elle appelle ça la transition énergétique !
Comme les Allemands d’ailleurs qui ont sacrifié leur nucléaire et se chauffent, eux aussi, au charbon.
Que les écologistes commencent par prévoir l’hiver prochain, ils seront plus crédibles dans leurs prévisions à cinquante ou cent ans.