Face aux dogmatismes, la seule écologie qui vaille est celle qui est réaliste et positive

Une position courageuse mais peu soutenue d’Anne-Laure Blin, député du Maine et Loir, qui mérite d’être notée.

La campagne a bel et bien commencé ! Alors que ce temps devrait ouvrir un temps de débat, certains préfèrent invectiver et attaquer.

Reprenant hors de son contexte un morceau d’une de mes interviews données à LCP, il y a plus d’un an, certains se sont amusés durant les dernières heures à tourner en dérision certains propos pour lancer tout simplement une polémique politicienne.

Cible d’un acharnement sur les réseaux sociaux de la part de certains écologistes jusqu’au-boutistes, je souhaite apporter les précisions suivantes.

Depuis le début de mon mandat, j’ai toujours eu à cœur de promouvoir une écologie de réalisme et de bon sens pour guider l’action collective afin de protéger notre environnement et de garantir l’avenir de nos enfants.

Je revendique sur ce sujet comme sur d’autres le droit au débat et à la discussion sans devoir toujours obéir au diktat de la pensée unique. En particulier sur ce sujet, l’instrumentalisation par certains écologistes politiques du réchauffement climatique pour aller toujours plus loin dans les contraintes normatives et financières des Français et des entreprises françaises.

J’assume parfaitement défendre nos producteurs de fruits et légumes français, face aux incohérences et à l’écologie punitive. Ces producteurs sont par exemple assujettis à des normes toujours plus contraignantes au nom de la suppression du plastique alors que dans le même temps il sera admis des importations de produits étrangers sous emballages plastiques ;

Je défends avec conviction le monde rural, sa culture et ses traditions (notamment les chasseurs, éleveurs, circassiens) qui sont souvent proie aux actions violentes d’activistes prêts à détruire et attaquer les acteurs de la biodiversité et de l’équilibre des espèces ;

J’œuvre aussi à la transmission d’une écologie de bon sens auprès de la jeunesse sans tomber sous une doxa qui voudrait réduire l’Homme à son empreinte écologique et à ses actions néfastes pour l’environnement.

En définitive, malgré les tentatives de déstabilisation, je continuerai de m’engager dans la voix du débat respectueux revendiquant la possibilité d’exprimer haut et fort la voix des Français qui perçoivent à l’évidence que l’écologie est devenue pour certain un moyen politique de véhiculer une idéologie nauséabonde et antihumaniste.

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