[Goldnadel] Les douze mensonges du GIEC sur le climat

(Article de Gilles-William Godnadel initialement publié dans Valeurs Actuelles du 28/03/2022)

Le livre de Christian Gerondeau, Les douze mensonges du GIEC, critique la religion écologique des représentants du groupe plus politiques que scientifiques, dans laquelle baignent des contre-vérités sur le climat. En découle un fanatisme apocalyptique autour du réchauffement de la planète, explique notre chroniqueur, Gilles-William Goldnadel.

Je supplie mon lecteur, à qui on ne la fait pas, de lire l’ouvrage capital intitulé Les douze mensonges du GIEC de Christian Gerondeau (publié aux excellentes éditions de L’Artilleur). Il s’agit de la suite de son édifiante Religion écologiste dont j’avais fait la recension dans ces mêmes colonnes.

Que cette religion existe, je n’en doute plus depuis que j’ai rencontré l’une de ces prêtresses les plus fanatiques en la personne de Brune Poirson, à l’époque préposée ministérielle à l’environnement. Celle-ci a depuis abandonné la politique, ce qui n’est un drame ni pour elle ni pour nous.

La scène se déroule sur LCI lors de l’émission animée avec subtilité par Audrey Crespo. Le temps est caniculaire. Nous sommes en juillet et non en janvier, mais la ministre, au rebours de nombreux scientifiques, veut y voir absolument un lien avec le réchauffement climatique. Voyant la dame déjà échauffée, je pèse chaque mot, qui pour être pondéré, est l’expression très exacte de ma pensée. « Madame, lui dis-je avec urbanité, je ne doute pas du réchauffement climatique. Je ne doute pas de la part humaine dans ce phénomène qui a commencé depuis longtemps et qui n’est pas le premier. Mais je ne sais la quantifier, et je doute que vous le sachiez. »

À cette tirade pourtant précautionneuse, la dame avait vu le diable, pour un peu, elle se serait signée. Comment osez-vous ? À la manière d’une Greta Thunberg en plus vociférant encore. Comme je lui répliquais avec la causticité qu’on me sait, la dame tourna les talons. À peine arrivée à son ministère, la ministre publia un communiqué enragé dans lequel elle indiquait que les propos de Me Goldnadel étaient « criminels »… Pas moins.

J’en profitais donc pour répliquer que preuve était faite que l’écologie politique, à la défaveur du réchauffement climatique, était devenu une religion révélée indiscutable dans ses dogmes et que toute personne qui oserait en questionner un seul, verrait ses propos criminalisés et lui-même traité en hérétique promis au bûcher des flammes du réchauffement climatique. Je ne suis pas sûr que la polémique qui a suivi ait grandement rajouté au prestige de la fulminante prêtresse.

Celle-ci n’a pas hésité à participer à une émission organisée par un membre de l’extrême gauche médiatique avec Assa Traoré, réputée pour son goût de la vérité et sa modération.

C’est donc dans ce cadre d’intolérance religieuse que je souhaite vous présenter le dernier opus de Christian Gerondeau. Premier délégué ministériel à la sécurité routière. Ingénieur polytechnicien qui travaille sur les questions environnementales depuis plus d’une décennie. Ainsi donc : Les douze mensonges du GIEC.

Mais commençons par le treizième qui n’est pas répertorié : les “scientifiques du GIEC” n’en sont pas, mais seulement des représentants très politiques de chaque État auprès de l’ONU. Aréopage international dont on connaît la pertinence, l’objectivité, la compétence et l’efficacité. Qu’il s’agisse de l’OMS, du Conseil des droits de l’homme ou, tout simplement pour nous apporter la paix.

Lorsque Christian Gerondeau, à l’occasion d’une récente émission sur CNews invité par Ivan Rioufol, dénonça une série de contre-vérités sur le climat émises par le GIEC, la réaction des grands prêtres ne se fit pas attendre. La française Valérie Masson-Delmotte, vice-présidente du premier groupe de travail de l’organisme, dénonça immédiatement au CSA ce qu’elle considérait être « un ensemble spectaculaire de fausses informations à une heure de grande écoute » 

Et c’est cette réaction outragée qui conduisit notre polytechnicien bien connu à préciser sa pensée documentée autant qu’argumentée dans son nouveau livre. Avant que de l’évoquer, un mot sur sa délatrice Masson-Delmotte. Celle-ci n’a pas hésité à participer à une émission organisée par un membre de l’extrême gauche médiatique avec Assa Traoré, réputée pour son goût de la vérité et sa modération. Les deux femmes se sont accordées à dire que « les questions de justice et le changement climatique étaient liés ». Ah bon ? Tout cela pour situer les tropismes idéologiques et la rigueur scientifique de la dame du GIEC.

On est bien loin de 16 °C ! Ou est alors l’Apocalypse ? Mais que ne dirait-on pour faire peur aux gens ?

Quant aux 12 mensonges dénoncés avec rigueur par l’auteur, je n’en retiendrai que deux :

Le GIEC affirme tout d’abord « que beaucoup de changements climatiques récemment observés sont sans précédents au cours des milliers sinon des centaines de milliers d’années écoulées ». Ce qui est contraire à toute réalité. Pour ne citer qu’un exemple, le grand glaciologue, Jean Jouzel, a relevé que les glaces du Groenland « ont été à l’origine de la découverte de 25 variations climatiques extrêmement rapides et importantes durant la dernière période glaciaire et lors de la déglaciation qui l’a suivie il y a 12 000 ans, avec des réchauffements pouvant atteindre 16 °C au centre du Groenland, survenus en quelques décennies et suivis de refroidissements plus lents ».

Or le GIEC lui-même reconnaît que le réchauffement de la planète « n’a pas excédé 1,1 °C depuis 1850-1900 », c’est à dire en plus d’un siècle. On est bien loin de 16 °C ! Ou est alors l’Apocalypse ? Mais que ne dirait-on pour faire peur aux gens ?

Le second des douze mensonges mis en morceaux par Gerondeau est tout aussi grossier. Depuis un rapport de 2011, le GIEC ne cesse de répéter que l’humanité pourra se passer des énergies fossiles dès 2050, les énergies renouvelables étant aptes à répondre alors à près de « 80 % des besoins de l’humanité ». Or il suffit d’additionner les prévisions pour 2040 des quelque 200 pays que compte le globe pour s’apercevoir que, loin de diminuer, le recours aux énergies fossiles va inexorablement s’accroître pour répondre aux besoins incompressibles des pays pauvres. Affirmer, comme ne cesse de le répéter le GIEC que les éoliennes ou le solaire, intermittents de surcroît, pourraient les remplacer en 2050 tient du canular.

Il est difficile de ne pas suivre notre auteur sur ce point comme sur les autres, tels que l’imaginaire montée des eaux ou la tout aussi fantasmatique multiplication des tornades, tempêtes ou inondations qui ont en réalité toujours existé.

La question est maintenant de savoir quelle va être la réaction du GIEC face à de telles accusations circonstanciées. Valérie Masson-Delmotte traînera-t-elle l’hérétique devant les tribunaux de la République, faute de justice ecclésiastique ? Nous l’attendons de pied ferme.

Valérie, chiche ?

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