« Il existe aujourd’hui peu de sujets plus brûlants que le réchauffement climatique et ses conséquences, et il n’y a guère d’autres sujets pour lesquels il est aussi évident que l’on ne peut pas comprendre et classer les processus actuels sans connaître suffisamment les climats passés. Sans connaissance de l’histoire du climat, une évaluation fiable de ce qui se passe aujourd’hui est illusoire : il serait impossible de déterminer si les évolutions actuelles s’inscrivent dans des cycles, s’il s’agit de phénomènes singuliers ou s’ils sont comparables à quelque chose qui s’est déjà produit. »
(Gabriel Imboden2)
Nous savons la place qu’occupent les glaciers dans l’imaginaire réchauffiste de notre société et dans le fonds de commerce de l’obédience du GIEC. On pourrait aisément mesurer cette importance au moyen d’un sondage ad hoc dans la population, prolégomènes à une psychanalyse sociétale de la raison réchauffiste.
Plusieurs raisons m’engagent à y revenir :
- L’enquête que je mène depuis une bonne décennie s’est heurtée une quasi-infinité de fois à cet argument : oui, mais les glaciers reculent ! La récurrence, pour ne pas dire la pérennité de l’argument, qui est pourtant facile à récuser, m’a donné à penser qu’il n’était pas inutile d’enfoncer le clou, comme on dit. …
- L’occasion de préciser, de compléter et de rappeler des moments de l’histoire de la Terre. En particulier, ceux qui confirment l’existence d’époques durant lesquelles la Planète a été aussi chaude – voire plus chaude – qu’aujourd’hui ; les glaciers aussi courts – voire plus courts – qu’aujourd’hui. …
- D’apporter dans le débat des considérations qui font pièce à la tentative quasi frauduleuse d’éliminer le petit optimum du Moyen Âge. On retrouve là l’épisode tristement célèbre de la courbe en crosse de hockey, … qui n’ont pas empêché les forces giéciennes de la ressortir des oubliettes pour l’occasion de la récente COP26.
- …
L’étude de 15 pages comporte 2 grandes parties :
- “Flashes sur l’histoire des glaciers”, qui met à mal les théories du GIEC,
- “Ce que nous apprennent les glaciers dans leur marche”
Accéder à l’étude complète (15 pages) : une mine d’information sur les glaciers.
Elle conclut :
Les remarquables travaux de Hanspeter Holzhauser et consorts sur les restes laissés dans les Alpes par les mouvements des glaciers (Grand Glacier d’Aletsch, glaciers du Gorner, du Théodule, de Grindelwald, de Zinal, de Ferpècle, etc.) ont livré un riche matériel archéologique.
Du point de vue de l’histoire du climat dont il est ici question, ces travaux confirment pleinement les thèses que nous présentons et défendons depuis bien des années.
Contrairement à ce que soutient l’argument dit du « consensus à 97% », des dizaines de milliers de scientifiques de premier plan de par le monde partagent nos thèses, signant des pétitions aux instances supérieures et/ou publiant des articles de protestation. Les forces idéologico-politiques à la base de la doxa officielle se sont néanmoins arcboutées, faisant fi de toute considération scientifique, pour sauver leurs fonds de commerce.
C’est ainsi que l’on vit resurgir de leurs cendres un ensemble hétéroclite de descendants de la courbe de Mann, les dernières en date venant au secours de la COP26.
En bref, les travaux sur les glaciers présentés dans la présente Lettre nous assurent que, malgré les tentatives désespérées des équipes de hockey qui se sont succédé :
- le petit optimum du Moyen Âge a bien existé entre 800 et 1200, environ ;
- la température de la Terre a été souvent plus élevée qu’elle ne l’est aujourd’hui, souvent plus basse aussi ;
- pendant cette période, les glaciers alpins étaient aussi courts, voire plus courts qu’aujourd’hui ;
- ils l’ont été à de nombreuses reprises (plus courts ou plus longs) ;
- évidemment, le CO2 avec ces 0,04% de présence dans l’ensemble des gaz à effet de serre, n’a pas eu un mot à dire dans ces gigantesques événements.
Dans un contexte scientifique normal, cela suffirait à faire un sort aux thèses de la climatologie officielle que j’ai présentées au début de cette Lettre. Oui, dans un contexte scientifique normal… !
Accéder à l’étude complète (15 pages) : une mine d’information sur les glaciers.