(Article d’Adélaïde Motte initialement publié dans IREF du 5 Avril 2022)
Le GIEC (groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (NDLR : et non pas d’Experts : le GIEC est une instance politique)) a publié cette semaine un nouveau rapport évoquant les solutions qui nous restent pour limiter le réchauffement climatique et garder une planète “vivable”.
Le secrétaire général de l’ONU prévoit la disparition d’un million d’espèces, des canicules, des tempêtes, des pénuries d’eau. Bref, il est grand temps d’entamer un exode vers les rares espaces encore vivables. A moins que nous ne décidions de suivre les préconisations du GIEC, à savoir diminuer notre utilisation des énergies fossiles, atteindre la neutralité carbone, passer au télétravail, aux “mobilités douces”, aux véhicules électriques et au boycott de l’avion.
Prenons néanmoins un instant pour examiner les alarmes du GIEC. D’abord concernant le fait que la planète devienne bientôt invivable. Sans forcément remettre en cause de futures inondations et autres catastrophes, les digues néerlandaises et les immeubles antisismiques japonais prouvent que l’homme sait depuis bien longtemps s’adapter à son environnement et le dompter pour y vivre : en un siècle, les morts de catastrophes climatiques ont diminué de 99%.
Les experts du GIEC martèlent que les émissions de gaz à effet de serre réchauffent la planète, et qu’il faut donc les diminuer pour enrayer le réchauffement. C’est simple, et ça l’est justement un peu trop. L’étude du climat telle que nous la connaissons date d’à peine deux siècles, soit bien opportunément du début de la révolution industrielle. Il est donc facile d’affirmer que réchauffement et émissions de gaz à effet de serre sont liés.
Quand on examine plus sérieusement le sujet, on constate que le climat du Moyen-Âge avoisinait le nôtre, alors que les émissions de gaz à effet de serre étaient probablement proches de zéro. Le GIEC ferait bien de se détacher des conclusions hâtives et militantes d’Al Gore pour étudier sérieusement le climat. Peut-être alors suivrait-on ses directives avec plus d’entrain, d’autant qu’elles seraient probablement moins alarmistes.