La Propagande Google Earth à l’occasion du « Jour de la Terre »

Le matin du 22/04/2022, nous assistions à une belle campagne de propagande et de désinformation climatique de la part des alarmistes avec l’outil Google Earth à l’occasion du “Jour de la Terre ».

En effet, quiconque se rendait sur la page d’accueil de Google (https://www.google.com) afin d’y effectuer une recherche, tombait sur ceci :

Suivi de cela :

On y trouvait des images comparatives qui se veulent spectaculaires :

  • sur la fonte du glacier du Kilimandjaro
  • sur la mort des coraux de la grande barrière de corail en 2016 :

Tout ceci suivi d’une définition selon l’ONU, et donc l’IPCC (GIEC), du changement climatique et de ses causes uniquement humaines (bien entendu), la terre se réchauffant « plus rapidement que jamais”.

Analyse de la situation

Le Kilimandjaro n'est pas victime du réchauffement climatique

En vérité, le Kilimandjaro est victime du manque de précipitations, en partie à cause de la déforestation à sa base.

Les précipitations et non la température sont la clé du futur du sommet enneigé, dit une équipe de l’Université d’Insbruck qui ont mené une étude en 2007 à propos du recul du glacier du Kilimandjaro.

L’étude d’Innsbruck a été conduite en collaboration avec l’Université d’Otago, Nouvelle-Zélande et l’Université de Massachusetts, USA. 

L’étude met l’accent sur l’importance des déficits de précipitations (250 mm par an au sommet) contre la température (moyenne de -7°C).

« Il y a environ 5 ans (NDLR : ces propos datent de 2007), le Kilimanjaro était utilisé comme une icône du réchauffement global. Nous savons maintenant que c’est une vision bien trop simpliste. »

Thomas Moelg.

Cette étude montre que d’autres facteurs sont impliqués dans le recul du glacier du Kilimandjaro.

Il ne souffre pas d’une montée des températures mais d’une diminution des précipitations.

Les chercheurs pensent que c’est la déforestation des parties basses de la montagne qui en est responsable. Sans l’humidité apportée par la forêt, les vents qui autrefois étaient chargés d’humidité sont desséchés. Ce manque de précipitations neigeuses fraiches a des conséquences car moins il y a de neige fraîche, moins le glacier est blanc et plus il absorbe d’énergie solaire.

La radiation solaire est le principal coupable du déclin du glacier africain, écrivent les chercheurs.

Il ne fond pas, il se sublime : la glace se transforme en vapeur d’eau sans passer par la phase liquide. Un processus qui réclame huit fois plus d’énergie que la fonte, précisent Kaser et Mote.

Cette étude a été citée dans l’article suivant publié en 2007 dans la revue Science et Avenir (qui est devenu un média plutôt climato-alarmiste).

Le mont Kilimandjaro s’élève à plus de 5.800 mètres d’altitude en Tanzanie. Son pic volcanique le plus haut, le Kibo, est un plateau recouvert d’une calotte de glace dont l’épaisseur atteint 40 mètres par endroit. Les autres glaciers sont situés sur les flancs pentus du massif volcanique : une géographie particulière qui empêche l’extension du glacier précisent Kaser (Université d’Innsbruck, Autriche)et Mote (University of Washington, USA).

Le déclin du glacier du Kilimandjaro a commencé il y a très longtemps.

D’après les premiers relevés effectués à la fin des années 1880, le glacier mesurait 20 km2 en 1880 et seulement 12,1 km2 en 1912. En 1953, l’étendue de glace mesurait 6.7 km2 et en 2003 il ne restait plus que 2,5 km2, soit une perte de presque 90% en 120 ans. Ce déclin a donc largement précédé les changements climatiques qui ont commencé à se faire sentir à partir des années 50 et surtout à partir des années 1970, écrivent les chercheurs.

Que s'est-il vraiment passé avec les coraux en 2016 ?

Tout simplement un blanchiment particulièrement important (c’est une des causes de la mort des coraux) à cause de la baisse rapide et importante du niveau de la mer.

Le facteur déterminant du blanchiment sévère de 2016 le long de la Grande Barrière de Corail du Nord s’expliquerait par la chute régionale du niveau de la mer amplifiée par El Niño. C’est en tout cas la thèse du naturaliste Jim Steele.

Cette hypothèse est confirmée par l’altimétrie spatiale.

En effet, une étude menée in situ en 2016 par une équipe de biologistes indonésiens a confirmé cette hypothèse. En se basant sur des données fournies par l’altimétrie spatiale, ils ont montré qu’en septembre 2015 le niveau de la mer a été le plus bas des 12 dernières années (près de 8 cm de moins qu’en 2014), ce qui a eu pour effet de décolorer les 15 cm supérieurs des récifs. Le même phénomène s’est probablement déroulé en 1997-1998, mais n’a pas été remarqué à l’époque.

Ainsi concluent les auteurs, « la chute rapide du niveau de la mer pourrait être un facteur plus important dans la dynamique et la résilience des récifs indonésiens que ce qu’on pensait auparavant. Le lien clair entre la mortalité et le niveau de la mer justifierait une étude approfondie de la hiérarchie des impacts d’El Niño sur les récifs coralliens ».

Annexe : pour approfondir le sujet des coraux

Vie et mort des coraux :

Pour comprendre comment meurent les coraux, voici une très bonne analyse sur la mort des coraux sur le site des climato-réalistes :

https://www.climato-realistes.fr/la-grande-barriere-de-corail-peut-elle-disparaitre/

Le corail n’est pas près de disparaître :

  • Trente-cinq années d’observations montrent la capacité de résilience de la Grande Barrière de corail :

https://www.climato-realistes.fr/trente-cinq-annees-dobservations-montrent-la-capacite-de-resilience-de-la-grande-barriere-de-corail/

  • Le rapport de synthèse 2020-2021 de l‘Australian Institute of Marine Science (AIMS) sur l’état des récifs coralliens, indique que les coraux de la Grande Barrière récupèrent de leur récente période de blanchissement : sur les 127 récifs étudiés par les scientifiques, au moins 69 ont vu une augmentation de leur couverture de corail.

Les scientifiques spécialistes des coraux qui contestent l’alarmisme se font virer.

Voici un exemple avec le professeur spécialiste des coraux : Peter RIDD.

https://www.climato-realistes.fr/intervention-de-peter-ridd-sur-la-grande-barriere-de-corail-a-oslo/

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3 réponses

    1. Oui et c’est d’ailleurs pour cela que seuls les retraités osent combattre l’alarmisme sans pseudonyme.
      Comme je suis encore en activité, je signe sous le pseudonyme « deacon ».
      La propagande dans le monde professionnel est très présente, et c’est d’autant plus présent que l’entreprise est grosse.

      1. Oui, les entreprises à mission (ah le rôle social!), wokistes et « ouvertes » sévissent de partout, comme toutes les administrations et services publics, et promeuvent leurs prêches via la Fresque du Climat, qui est tout sauf de la science.
        Il est urgent de mettre un terme à tous ces errements et de revenir au vrai débat scientifique, et non idéologique.

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