
La peur est un instrument de gouvernance extrêmement efficace : quand on a peur, on ne regarde pas ailleurs. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que l’ONU, nos gouvernements, et les promoteurs de la décroissance en fassent usage.
… et le “réchauffement climatique” en fournit une excellente cause, d’autant plus que, selon eux, l’homme en serait responsable, et que c’est donc à lui de réparer.
… au point qu’une proportion importante de la population s’est laissé convaincre qu’il y a réellement matière à paniquer.
Mais qu’est-ce qui, précisément, peut justifier une telle panique ? C’est ce que nous allons analyser en balayant toutes les conséquences néfastes qu’on nous fait valoir.
Cette analyse est nécessaire si nous voulons réagir de façon rationnelle, car :
- ou bien les conséquences sont fatales à la vie sur Terre, et dans ces conditions, le seul remède est d’arrêter ce réchauffement, quelle qu’en soit la cause : il faut “sauver la planète” !
- ou bien elles ne le sont pas, et dans ces conditions, il peut être préférable et moins coûteux de s’adapter.
Nous allons donc entamer une série d’articles sur ce vaste sujet que sont les sources potentielles de nos peurs “climatiques”.
2 réponses
« Sauver la planète » : un mot magique qui fait avaler n’importe quoi à un grand nombre de nos concitoyens!
Comme on ne peut influer sur le climat dans l’état actuel de la science, il nous reste en effet d’autre choix que nous adapter. Et l’éventail est large : isolation thermique, semences avancées, ressources en eau, nouvelles chaînes alimentaires, contraception, retour des haies, arrêt du bétonnage des zones basses, etc, etc.
L’intérêt de la démarche d’adaptation est qu’elle peut être analytique : on s’adapte à des changements effectivement constatés (statistiquement) et qui représentent un danger, et uniquement à ces dommages aux endroits où ils sont constatés. En échange de quoi, on fiche la paix au CO2 et aux pays qui en produisent parce qu’ils veulent se développer.