
Pourquoi la voiture électrique pour tous est un mythe ? Parce que, comme le démontre Christian Gerondeau de façon imparable, il faudrait construire le long des grandes autoroutes une centrale nucléaire et plus de cinq mille bornes de recharge tous les cent kilomètres. C’est évidemment impossible,
Elon Musk lui-même l’a constaté, puisqu’il a supplié les propriétaires californiens de ses Tesla d’y renoncer les journées de grand départ, car il est incapable de garantir leur recharge alors même qu’elles ne représentent que 1 % du parc automobile américain.
L’hydrogène « vert » n’a pas plus d’avenir. Beaucoup trop cher, dangereux, difficile à utiliser car il faut le comprimer à très haute pression ou le liquéfier, impossible à distribuer partout.
Les recherches ne persistent qu’à coup de milliards de subventions.
La « transition énergétique » qui voudrait que l’on puisse se passer totalement des énergies fossiles est un rêve, d’autant plus que l’avenir n’est plus entre les mains des nations développées.
Les pays en développement sont à l’origine de la grande majorité des émissions de CO² et ils ont annoncé lors de la dernière COP à Glasgow qu’ils ne renonceraient pas, avant longtemps, au pétrole, au gaz naturel et au charbon.
Les efforts des pays développés ne servent donc à rien et les milliers de milliards d’euros prévus, seront dépensés en vain. Il en résulte le plus inattendu des constats.
Puisque la voiture électrique et l’hydrogène « vert » n’ont pas d’avenir, la consommation d’électricité n’a aucune raison de s’accroître en Europe et elle va stagner au cours des décennies à venir comme elle le fait déjà depuis les années 2000 !
Pour ce qui concerne la France, nous n’avons ainsi nul besoin de capacités nouvelles en multipliant les éoliennes ou les centrales nucléaires de nouvelle génération. Nos cinquante centrales actuelles actuelles qui peuvent être prolongées indéfiniment si elles sont convenablement entretenues comme c’est le cas aux États-Unis, peuvent suffire très largement à nos besoins en électricité.
C’est là une excellente nouvelle qui peut permettre d’éviter la hausse sans fin de nos tarifs, et d’avoir l’électricité la moins chère d’Europe.
Il reste une question. Faut-il avoir peur des émissions de CO² à venir ? À l’aide de démonstrations accessibles à tous, Christian Gerondeau apporte la réponse, en montrant que le GIEC ment effrontément en travestissant les chiffres et en affirmant parler au nom de la Science alors qu’il la trahit.
Un livre de synthèse qui remet en cause toutes nos idées reçues.
Une réponse
« Nos cinquante centrales actuelles qui peuvent être prolongées indéfiniment si elles sont convenablement entretenues »
Cette affirmation appelle quelques commentaires.
1) Nos centrales ont été construites avec des règles de conception et construction (RCCM) qui prévoient une durée de vie limitée (30 ans, 40 ans). Dépasser ces règles nécessite une autorisation de l’ASN. C’est faisable mais pas gagné d’avance.
2) Il est théoriquement vrai que si l’on remplace les composants on pourrait prolonger la durée de vie. Cependant pour les gros composants (têtes de cuve, cuves, GV) la conception du bâtiment réacteur ne le permet pas (pas de brèche prévue), d’où un coût de remplacement qui peut monter à un niveau tel qu’il devient plus simple de construire une centrale neuve.
3) L’industrie nucléaire est en progrès comme toutes les industries, il serait peu pertinent de ne pas profiter des avancées (nuances d’aciers, techniques de mise en œuvre, etc.). Vis-à-vis de la sûreté, il est aussi bénéfique d’aller vers les conceptions plus sûres telles que l’EPR. Mais surtout, pour limiter les déchets et utiliser nos réserves d’uranium appauvri, il est nécessaire de compléter le parc avec des réacteurs de génération IV . Ainsi, moins de déchets porteurs d’émetteurs à vie longue et des siècles d’électricité avec les surgénérateurs-incinérateurs.