Richard S. Lindzen est professeur émérite de sciences atmosphériques au Massachusetts Institute of Technology (MIT).
(NDLR : c’est une sommité sur le sujet)
Il publie cet article critique sur le fonctionnement du climat.
Résumé
L’image unidimensionnelle de l’effet de serre et du rôle du dioxyde de carbone dans ce mécanisme domine les représentations actuelles du climat et du réchauffement global.
Nous passons brièvement en revue cette image. Nous discutons ensuite des lacunes de cette approche dans le traitement du système climatique tridimensionnel.
L’un des problèmes est de déterminer quelle température sur la Terre réelle correspond à la température dans le traitement unidimensionnel.
Ceci, à son tour, conduit à la reconnaissance traditionnelle que la Terre a, en fait, de nombreux régimes climatiques à l’heure actuelle.
De plus, la différence de température entre les tropiques et les régions polaires a profondément changé au cours des millénaires, mais dans le même temps, la température des régions tropicales a peu changé.
Le récit populaire suppose que de petits changements dans les tropiques sont amplifiés aux hautes latitudes. Cette hypothèse n’est pas fondée.
La différence est plutôt déterminée par les flux de chaleur dynamiques dans l’atmosphère et les océans, le flux de contrôle étant dû à l’instabilité barocline dans l’atmosphère.
Les changements de la température moyenne sont principalement dus à des changements dans la différence tropique-pôle, et non aux changements de l’effet de serre.
La stabilité des températures tropicales face à des flux de chaleur fortement variables en provenance de ces latitudes indique l’existence de fortes rétroactions négatives dans la réponse radiative-convective des tropiques.
Enfin, nous commenterons ce que l’on appelle les impacts du changement climatique.
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Lire l’article complet (une vingtaine de pages en anglais)
(avec un commentaire de Nic Lewis et une réponse de Richard Lindzen)