Repenser l’ “Effet de Serre”

A propos de l’auteur

William Kininmonth a rejoint l’Australian Bureau of Meteorology en 1960, et a pris sa retraite en 1998 en tant que directeur du National Climate Centre. Il a été consultant auprès de la Commission de climatologie de l’Organisation météorologique mondiale et a participé à des programmes régionaux de coordination et de formation. William Kininmonth est l’auteur de Climate Change : A Natural Hazard (2004, Multi-Science Pub-lishing).

“Le schéma du récent réchauffement planétaire souligne la validité de ce que les météorologues reconnaissent largement : les océans sont les volants inertiels et thermiques vitaux du système climatique. Le corollaire est que si l’on veut contrôler le climat, il faudra contrôler les océans. Les efforts de décarbonisation dans l’espoir d’influer sur les températures mondiales seront vains”.

Résumé

Les caractéristiques du changement climatique récent et sa cause sont claires. Les océans tropicaux se sont réchauffés, non pas en raison de l’addition de dioxyde de carbone atmosphérique, mais très probablement en raison d’une réduction du transport de la chaleur, du fait du ralentissement des courants océaniques. Les océans tropicaux plus chauds ont à leur tour élevé la température de l’atmosphère tropicale, en particulier par le biais des profonds nuages de convection équatoriaux. L’énergie supplémentaire provenant des océans tropicaux plus chauds a été transportée par les vents pour renforcer le réchauffement polaire, en particulier pendant les mois d’hiver.

En d’autres termes, le réchauffement récent n’est probablement que le résultat d’une fluctuation de la circulation océanique en perpétuel changement ; le dioxyde de carbone doit être considéré comme un facteur très mineur du réchauffement observé, peu susceptible de prolonger le phénomène.

Le dioxyde de carbone doit être considéré comme un facteur très mineur du réchauffement observé, peu susceptible de prolonger la tendance au réchauffement au-delà du pic généré par les oscillations océaniques naturelles.

On a beaucoup spéculé sur le fait que la récente tendance au réchauffement entraînerait des phénomènes météorologiques extrêmes dangereux pour l’humanité. Les preuves ne sont pas convaincantes. Le réchauffement le plus important s’est produit dans les hautes latitudes nord, où les températures sont bien en dessous de zéro. Il est donc peu probable qu’il ait un impact appréciable sur la flore ou la faune. Néanmoins, les impacts des variations à court et à moyen terme des oscillations naturelles, telles que El Niño et l’oscillation multidécennale de l’Atlantique, se poursuivront et il est essentiel de s’y préparer.

Le schéma du récent réchauffement planétaire souligne la validité de ce que les météorologues reconnaissent largement : les océans sont les volants inertiels et thermiques vitaux du système climatique. Le corollaire est le suivant : si l’on veut contrôler le climat, il sera nécessaire de contrôler les océans. Les efforts de décarbonisation dans l’espoir d’influer sur les températures mondiales seront vains.

Le GWPF a invité la Royal Society et le Met Office à examiner ce document et à soumettre une réponse qui sera publiée en annexe. Aucune réponse n’a été reçue.

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Lire l’article (une dizaine de pages en anglais)

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