Le budget de ce gouvernement et de ses nombreux ministres et sous-ministres n’a jamais atteint un coût à ce point pantagruélique. Nos dirigeants vivent hors de notre temps dans les multiples tours d’ivoire que sont les ministères de Mme Borne, sous la coupe oh combien jupitérienne d’Emmanuel Macron.
Les milliards s’envolent. Emmanuel Macron a reçu, ce mardi 8 novembre, à l’Élysée, les représentants de cinquante sites industriels considérés comme très polluants avec un cadeau de Noël assorti d’une clé de bras : il offre cinq milliards d’euros et exige que les derniers fleurons à avoir survécu au massacre de l’industrie française sous son règne lui présentent des projets de décarbonation… extrêmement coûteux. Cinq autres milliards sont promis aux bons élèves pour les mois ou les années qui viennent. Des investissements énormes pour quelle rentabilité ? Seule la statue du Président écolo s’en trouvera renforcée. Drôle de priorité…
Jamais le déficit de la France n’aura atteint un tel sommet. Merci Macron, l’homme qui ne sait plus compter, l’homme qui signe à tour de bras des chèques largement sans provision. Le déficit commercial vient d’atteindre un nouveau record : 15,5 milliards (revu à 16,8 milliards, selon un rapport des douanes). Celui du déficit public s’élève à 124 milliards. Toute honte confondue, la France doit désormais 3.000 milliards à ses débiteurs, à qui nous devons verser 51,7 milliards d’intérêts par an. Mais si l’on en croit Gabriel Attal, tout va très bien, Madame la Marquise.
Et cela va si bien que notre Président, sans demander l’avis de personne, continue à envoyer nos milliards à son ami Zelensky via l’Europe et avec la complicité d’Ursula von der Leyen. Cette dernière prévoit d’envoyer à Kiev, chaque mois, un milliard et demi d’euros. Notre sémillante présidente de la Commission européenne cache-t-elle dans sa cave une imprimerie de billets de 500 euros ? Nos gouvernants savent-ils ce que représente un milliard d’euros ? Un milliard d’euros viennent d’être offerts à l’Afrique du Sud pour enrayer l’utilisation du charbon alors qu’il remet en fonction, en France, une centrale à charbon !
Et merci de ne pas rire quand Emmanuel Macron nous annonce qu’il s’engage à planter un milliard d’arbres en dix ans. S’il avait pris sa calculette, le Président aurait conclu que cette promesse était aussi impossible à tenir que celles qu’il nous fait matin, midi et soir : cela représente tout simplement 273.972 arbres à planter chaque jour pendant dix ans. Preuve qu’un milliard de plus ou de moins, pour lui, c’est un simple chiffre !
Ces milliards qui s’envolent seraient peut-être plus utiles en France. Par exemple pour rénover, enfin, et du sol au plafond, notre politique hospitalière. Combien de décès dus à cette politique qui, depuis dix ans, jette la panique dans nos hôpitaux surchargés et qui, en même temps, ferme des lits par manque de personnel et de financement ? Ne pourrait-on pas envisager de permettre, par exemple, à nos étudiants de se nourrir à peu près correctement ? Emmanuel Macron a-t-il ne serait-ce qu’aperçu les queues de nos futurs diplômés devant les restaurants U ou devant les Restos du cœur ? Mais les milliards, c’est pour les autres.