La religion climatique est un phénomène sociologique curieux et nouveau (ou peut-être pas). Nous avons connu les religions qui, bon an, mal an, ont tranquillisé les peuples pendant des siècles. Puis vinrent la révolution, la république, et les religions ont en partie décliné au 19 ème siècle. Le marxisme est venu à son tour envahir une partie du monde avec son cortège de fidèles. Et quand le marxisme s’est effondré il a fallu trouver autre chose à quoi se raccrocher.
Les mondialistes ont déniché la religion climatique qui nous menace de l’enfer (« nous allons griller ») pour faire marcher droit les populations. Les « progressistes » (qu’on ferait mieux d’appeler régressistes) n’ont rien trouvé de mieux que les bonnes vieilles recettes pour gouverner par la peur.
Elle a tout d’une religion ?
Les peuples ont toujours eu besoin de spiritualité et de transcendance. Avec les progrès de la Science et l’avènement du matérialisme, on a pu croire que ce temps était révolu. Il apparaît clairement aujourd’hui qu’il n’en est rien. Une religion en remplace une autre et ça paraît inéluctable.
La nouvelle religion a son Dieu, « la planète ».
Elle a sa liturgie telles ses grand-messes, les COP successives au cours desquelles on sonne rituellement le tocsin.
Elle a son dogme, le sacro-saint « effet de serre », seul et unique facteur influant sur le climat.
Elle a sa bible et ses évangiles, les rapports du GIEC, et en particulier ses psaumes, les résumés à usage des décideurs.
Elle a ses apôtres et ses dévots, les écologistes qui répètent la sainte parole, avec d’autant plus d’assurance qu’ils en saisissent peu quand ils abordent les questions scientifiques.
Elle a son catéchisme, quand il fait chaud c’est le climat, quand il fait froid c’est la météo (et parfois c’est quand même le climat…).
Elle a son enfer, « la fin du siècle » et son déluge (« le niveau des mers monte»). Elle a ses pénitents, qui renoncent à faire des enfants et se contraignent à baisser leur consommation en tout genre.
Elle a ses prophètes et ses saints, Al Gore, Guterres…, sainte Greta.
Elle a son inquisition et sa censure, les médias sont invités à ne relayer, ubi et orbi, que la parole consacrée, et pire, à dénoncer les hérétiques qui osent douter du rôle satanique du CO2. Il y a même des processions en tête desquelles on balade l’effigie de la petite planète, comme dans les processions catholiques quand on transporte un saint ou la Sainte Vierge. Étonnant, non ?
La religion climatique se dispute le marché avec celle des migrants qui a aussi son prophète intouchable, alors qu’il est possible de nous retirer une statue de Saint Michel. Pourtant, Michel et Gabriel sont les deux archanges traditionnellement situés au côté de Dieu. Ils sont apparus plusieurs fois sur Terre, comme dans l’épisode de Loth. Toucher à leurs statues, c’est du blasphème, comme toucher à l’image du prophète Mahomet. Si l’on doit respecter l’un, on doit respecter l’autre.
Pour en revenir à sainte Greta, elle n’a pas de souci à se faire, elle est reçue et honorée comme un chef d’Eglise.
Mais on cherche le merveilleux !
La nouvelle religion a cependant une carence qui, tôt ou tard, lui sera fatale. Elle manque de spiritualité et de merveilleux. Elle a encore beaucoup de chemin à faire pour rivaliser avec ses concurrentes dans ce domaine.
Ainsi, il convient de rappeler aux adorateurs de la biodiversité l’existence d’autres plans spirituels ou vibratoires d’où proviennent certaines apparitions. Parmi ces êtres de lumière, Dieu, les archanges, les saints, les mystiques, sont réputés les plus avancés d’entre eux.
Les physiciens apprennent à connaître les lois de notre univers, et viennent à penser que tous les plans énergétiques que nous commençons à appréhender appartiennent en propre audit univers.
Il est même tentant de penser que notre Dieu fait partie de notre univers sans l’avoir créé. Alors que les créationnistes ont besoin d’un créateur pour se rassurer (à cet égard, s’il y a un Créateur, qui peut dire qui a créé le Créateur?).
Elle cherche à s’inscrire parmi nos frères du vivant…
Ceci étant, la religion climatique a quand même entamé une discussion sur la place de l’homme à côté de ses frères du vivant.
A l’inverse de la tradition biblique qui avance que l’homme a été chargé de gérer la Nature, certains pensent que l’homme n’est qu’un élément infime de la Nature et qu’il est bien présomptueux de prétendre gérer la Nature dont il n’est qu’un petit représentant.
D’autres pensent inversement que l’homme peut influer sur celle-ci en « luttant pour le climat », les mêmes qui croient dévotement aux prêches du GIEC, sans le moindre esprit critique, pourtant consubstantiel de la pensée scientifique. Ceux-là se sont bel et bien abandonnés au lavage de cerveau de la religion climatique, ce qui est réconfortant pour les faibles d’esprit qui redoutent d’affronter une vérité plus complexe.
A leur décharge, ils s’interrogent encore sur la maltraitance animale, sur notre rôle à côté des animaux. Au demeurant avec bien des incohérences, 500 taureaux sont prioritaires sur des dizaines de millions de poulets en batterie, dont un petit pourcentage meurt dans la souffrance au titre des pertes et profits.
Sauf qu’il lui manque son Au-delà
Mais alors qu’ils s‘interrogent sur l’avenir de notre petite Terre, ils n’aspirent pas encore à s’interroger sur ce qui nous attend dans l’au-delà, alors qu’on en sait un peu plus notamment avec les témoignages recueillis par les médecins urgentistes ou les chirurgiens dans les épisodes de mort imminente. On a la conviction que la conscience survit en dehors du corps en état de mort clinique, cerveau y compris, car des détails sont rapportés, inconnus du malade et des soignants.
Certains scientifiques, sont maintenant convaincus que la conscience voyage dans un monde énergétique parallèle, peuplé d’êtres de lumière. Selon la tradition ce monde comprend sept niveaux. Le dernier (le septième ciel) est celui du divin. Le premier est celui dans lequel nous entrons après notre mort matérielle et avec lequel nous avons quelques communications.
Les Égyptiens le prétendaient déjà. Pour que le Ka qui quitte le corps physique ne soit pas trop angoissé dans son nouvel environnement (l’âme erre près du corps quelques jours), on lui présente des scènes, des objets, de la nourriture, toutes choses familières, y compris un corps pas trop décharné.
Nous serions appelés à évoluer longtemps dans ce monde vibratoire ou spirituel d’où nous venons et dans lequel nous retournons, notre vie sur Terre n’étant donc qu’une courte étape de notre évolution, parfois appelée à se renouveler dans la réincarnation.
Pourra-t-elle survivre longtemps ?
Les religions classiques ne donnent de notre autre vie qu’une description approximative et maladroite, mais traitent de la question avec force. Dans ce contexte la religion climatique, en partie héritière du marxisme, n’a pas encore abordé ce genre de discussion en son sein. Elle est bien loin du compte et de pouvoir satisfaire les besoins métaphysiques des populations humaines.
Elle a donc inévitablement vocation à être remplacée à terme par une autre religion. Les paris sont ouverts, une religion galactique…?