Les idées fausses qui circulent

Un billet d’humeur pour gronder contre quelques idées fausses qui circulent dans le petit monde écologiste et qui sont abondamment colportées par les perroquets de la pensée unique.

On entend souvent :

« La forêt amazonienne est le poumon de la planète »

C’est raté, cette forêt produit plus de gaz de décomposition que d’oxygène, comme le méthane très mauvais vis-à-vis de l’effet de serre. Les réels poumons de « la planète » sont, entre autres, les forêts du Nord (Canada, Alaska, Europe, Sibérie).

Par contre il convient effectivement de préserver la diversité biologique de l’Amazonie et l’identité de ses peuples autochtones…

« Les éoliennes permettent de diminuer la production de gaz à effet de serre »

C’est tout le contraire. Le faible temps de production énergétique est relayé, à 80 %, par des centrales au charbon ou au gaz. L’ Allemagne, qui a fait depuis longtemps le choix de l’éolien, a donc dû développer de nombreuses centrales de ce type, ce qui fait aujourd’hui de ce pays un des premiers « pollueurs » (en terme de marquage CO2) d’Europe.

« Il faut économiser le papier pour protéger les forêts »

Ce n’est pas de chance, les forêts françaises sont en expansion depuis 30 ans, grâce à une bonne gestion. Plus généralement « la planète » verdit. D’après les photos de la NASA, les zones vertes et boisées sont en expansion sur toute la surface de la Terre, grâce essentiellement à l’augmentation de la teneur en CO2 atmosphérique et à la légère accélération du cycle de l’eau résultant du dernier réchauffement.

Pour le reste, réduire les publicités en papier permet aux entreprises de réaliser des économies sur leur budget communication, et on peut, de plus, espérer avoir moins de papier qui traine par terre.

« Le CO2 est un gaz polluant »

Bien au contraire l’augmentation de la teneur en CO2 atmosphérique permet d’accroître la vitesse de production végétale qui est quasiment proportionnelle à la teneur en CO2 atmosphérique : arbres, plancton, céréales, etc. et de lutter contre la faim dans le monde. C’est une bénédiction pour la planète qui n’est menacée que par la surpopulation.

« Les ours blancs se réfugient sur les derniers morceaux de banquise »

On voit souvent sur des photos de propagande écolo les ours blancs se réfugier sur les derniers morceaux de banquise sur lesquelles ils semblent acculés par la fonte des glaces environnantes. Les malheureux !  En fait ils grimpent exprès sur ces îlots entourés d’eau vive pour chasser. Les ours blancs sont de bons nageurs, ils peuvent parcourir des kilomètres dans une eau à 0°C. Et au final leur population n’est pas en voie d’extinction mais bien au contraire en augmentation régulière.

Par ailleurs aux dernières nouvelles, la banquise se reconstitue.

« Les écologistes font partie du monde scientifique »

Celle-là, c’est la meilleure. On confond souvent  l’écologie avec les sciences de l’environnement, terme qu’il serait préférable d’employer. Celles-ci requièrent des connaissances approfondies dans de multiples domaines: chimie, physique, hydrogéologie, mathématiques, statistiques, agriculture, biologie, évaluation et prévention des risques, récupération des déchets, recyclage, météorologie, climatologie, météorologie spatiale et activité solaire, risques naturels , sociologie,  médecine, radioprotection,  forêts, milieu marin,  etc. Et de l’esprit de synthèse pour agréger tout cela. Pour maîtriser les sciences de l’environnement il faut un bagage scientifique très large que n’ont que très rarement ceux qui se disent écologistes et que n’ont à l’évidence pas les ministres successifs du même nom. Lire quelques auteurs littéraires qui ont redécouvert l’eau tiède et suggérer une agriculture naturelle comme celle de nos grands-parents qui faisaient déjà du “bio” sans le savoir comme monsieur Jourdain, ne suffit pas pour prétendre disserter  sur les sciences de l’environnement, avec lesquelles les écologistes politiques (pardon pour le pléonasme) n’ont au final qu’un très lointain et très ténu rapport. Au demaurant ils se fichent éperdument de l’environnement, ce dernier n’est qu’un alibi, leur combat est ailleurs, contre le capitalisme, contre notre identité, etc…

« La banquise en fondant fait monter le niveau des mers »

Faux, l’eau gelée en fondant ne change pas de niveau. Si l’on laisse fondre un glaçon dans un verre d’eau, le niveau reste exactement le même. C’est une loi élémentaire de la physique. Seuls les glaciers situés au dessus du niveau de la mer sont de nature à faire monter le niveau des eaux, mais pas la banquise. De plus, avec le récent réchauffement, s’accélère quelque peu le cycle de l’eau. Le «hold up» (quantité d’eau retenue) dans l’atmosphère (nuages, pluies) et sur les terres (neiges, ruissellement, cours d’eau, nappes phréatiques) est augmenté et l’augmentation du niveau des mers est plus faible que ne le prévoient les calculs simplistes des alarmistes professionnels effectués sur les seules masses des glaciers.

« Le réchauffement climatique est dû au CO2 d’origine humaine »

Là est toute la question.

On nous bassine encore avec la religion climatique et le  sempiternel « bilan carbone» ou l’ « empreinte carbone ».

  • Cela suppose que le CO2 doit être banni.
  • Cela suppose que le CO2 est le gaz à effet de serre prédominant.
  • Cela suppose que l’effet de serre est lui-même déterminant dans l’évolution climatique.

Eh bien non, ces trois propositions sont largement fausses.

L’effet de serre ne fait que réchauffer l’air de la troposphère (les basses couches atmosphériques, notre espace vital). Mais il faut aussi de la chaleur pour réchauffer les sols sur 20 ou 30 cm de profondeur et beaucoup aussi pour réchauffer l’énorme masse d’eau des couches supérieures des océans qui couvrent 70 % de la surface de la Terre. L’effet de serre ne fait que convertir en chaleur les infra-rouges du rayonnement solaire renvoyés par la surface terrestre. Il est donc directement dépendant de l’activité solaire, seule source de chaleur pour la Terre (avec un peu de chaleur venue du plasma) et ne constitue nullement en lui-même une source de chaleur, comme le répètent les crédules. Si l’activité solaire vient à diminuer, l’effet de serre sera insuffisant pour nous maintenir au chaud. Ce qui arrivera tôt ou tard, avec un temps de retard grossièrement de l’ordre de 15 ans dû à l’inertie des océans.

De plus le CO2 produit par les activités humaines ne représente que 4,1 % du CO2 atmosphérique (selon le GIEC lui-même).

Et bien plus encore, le CO2 lui-même, d’origine naturelle ou « anthropique », n’est pas un gaz à effet de serre dans l’atmosphère où il est en présence d’autres gaz. En effet son absorption des infra-rouges est saturée par celle de l’humidité de l’air (dont les spectres d’absorption des IR recouvrent ceux du CO2, et qui est plus concentrée dans l’atmosphère).  C’est un peu plus compliqué en fonction de l’altitude et de la température, mais au total, le CO2 ne retient pas la chaleur, les seuls vrais GES étant H2O-vapeur pour environ 70 à 90 % selon les lieux et les conditions météo (non modélisée par le GIEC, c’est incroyable.. !), le méthane et l’ozone pour quelques % chacun, quelques autres gaz pour peu de chose, le satanique CO2, toutes origines confondues, pour quelques fractions de %, autant dire rien !).

Enfin le CO2 ne précède pas le réchauffement, il n’en est que la conséquence quand la température des océans varie (loi de Henry) et que ceux-ci dégazent..

Au total, le CO2 n’ a quasiment rien à voir avec le climat, lutter contre le CO2 est une absurdité scientifique !

Une étude récente, réalisée en bidouillant  simplement les modèles d’effet de serre tant encensés (mais non validés car non recalés sur les mesures réelles, soit dit en passant, ce qui est contraire à tous les bons usages scientifiques…) montre qu’un doublement de la teneur atmosphérique en CO2 n’aurait finalement aucune incidence mesurable sur la température de la troposphère.

Et donc les notions de chasse au CO2, neutralité carbone, taxe carbone, empreinte carbone, et autres niaiseries prétendument écologiques, sont totalement infondées du seul point de vue scientifique. Les raisons de cette hystérie climatique sont ailleurs, et les dévots du GIEC sont, soit des crédules, soit des complices.

« Jamais la température n’a été aussi élevée »

L’erreur est grossière. Il a fait plus chaud au Moyen Age  et sous les Romains et le Groenland a été largement vert comme son nom l’indique. Sur les 10000 dernières années le Groenland et l’hémisphère nord ont été plus chauds en moyenne de deux degrés (projet GISP2). Avec notre remontée récente de un degré, nous ne sommes qu’à mi-chemin d’un retour à cette moyenne…

« Le CO2 gouverne la température »

C’est encore une tromperie. Dans le passé les courbes de température et les courbes de teneur en CO2 ne montrent aucune corrélation, sauf peut-être un retard de 800 ans de la part du CO2. A l’inverse des courbes température / activité solaire qui elles se suivent de près.

«La planète va continuer de s’échauffer»

Cette affirmation est basée sur les prévisions du GIEC, elles-mêmes basées sur des extrapolations hasardeuses à partir de modèles non validés. Il est hautement plus probable qu’un refroidissement succédera au récent réchauffement, suivant en cela les variations cycliques combinées de l’activité solaire. Mais de quelle intensité ? Le mini-âge glaciaire au XVII e siècle (minimum de Maunder) devrait se reproduire bientôt (minimum d’Eddy) selon les modèles des spécialistes de l’activité solaire, modèles qui  eux sont validés par les observations des taches solaires depuis 400 ans. Celles-ci, en nombre et en diamètre, constituent le principal indicateur de l’activité solaire (laquelle est, comme par hasard, actuellement en baisse).

Si cette hypothèse se vérifie, ce sera, non un bienfait, mais bien au contraire une catastrophe pour « la planète » diont la seule menace est la surpopulation. Les récoltes vont diminuer, les éoliennes seront givrées, les panneaux solaires recouverts de neige en hiver, etc.

Mais ceci fera probablement l’objet de futurs articles…

Nos articles sont généralement publiés sous licence Creative Commons CC BY-NC-SA

Ils peuvent être reproduits sous la même licence, en en précisant la source, et à des fins non commerciales.

3 réponses

    1. Ce que je trouve le plus spectaculaire sur ce graph, c’est la pente des évènements 1 et 7. SI j’en crois les échelles indiquées, l’évènement 7 (Younger Dryas) correspond à un réchauffement d’environ 10 degrés en 3 ou 4 siècles, c’est à dire beaucoup plus rapide que l’actuel à 1°C/siècle.

      1. Ce diagramme provient du projet GISP2 (carottes des glaces du Groenland). Les courbes valent pour l’hémisphère Nord. Les courbes 1 et 7 sont effectivement rapides, en tout cas plus rapides que le réchauffement moderne récent. La courbe 2 qui chute l’est tout autant mais elle correspond à l’« hiver nucléaire » qui suit la chute de la comète dans l’hémisphère Nord : incendies, fonte des glaciers, déluges, et qui a entraîné l’épisode de 1200 ans du Dryas Récent. Cet épisode a été décrit par certains auteurs (et repris par moi dans des articles). Mais cet aspect est rarement repris sur les sites « climatiques », bien que faisant partie de la paléoclimatologie. Il faut souligner que cette dernière a été elle-même archi-truquée par le GIEC et ses complices sous-traitants. Exemple : la courbe de température du GIEC sur les derniers millénaires est archi-plate, une honte !

Laisser un commentaire

Les commentaires sont modérés avant d’être publiés, restez courtois.

Derniers commentaires :

Formulaire de contact

Recevoir la Newsletter hebdomadaire