Un climat rafraichissant !

Illustration : Neige en Algérie, photo prise le 25 janvier 2023.

C’est un grand plaisir de lire l’excellent article de Monsieur Marc Le Menn, « climat, des nouvelles rafraîchissantes », publié par Boulevard Voltaire le 22 janvier 2023 et repris par Climat et Vérité.

Climat et Vérité – Climat : des nouvelles rafraîchissantes (climatetverite.net)

Climat : où en est-on exactement ?

C’est l’occasion de revenir  sur de vieux slogans maintes fois rabâchés qu’il est encore aujourd’hui, hélas, nécessaire de dénoncer.

Contrairement à « l’urgence climatique » dont on nous rebat les oreilles, il se trouve que depuis 2016, les températures globales sont en pause et même en légère baisse.

Pour les températures mondiales terres et océans,  l’écart de température qui était de +1,05°C en 2016 est ramené à +0,87°C en 2022 par rapport à la moyenne 1901-2000, selon la NOAA (administration américaine).

Source : Séries chronologiques mondiales | Le climat en un coup d’œil | Centres nationaux d’information sur l’environnement (NCEI) (noaa.gov)

Aucun modèle du GIEC n’avait prévu cette pause, pour ne pas dire cette baisse dont la tendance moyennée est de -0,18°C / décennie. A ce rythme on sera revenu dans 40 ans à la température moyenne du 20e siècle, bien loin des chiffres ahurissants de bêtise des adeptes de la religion climatique.

En fait ce ne sera pas le cas, le climat est éminemment évolutif et après cette baisse on observera probablement, soit un nouveau départ à la hausse, soit une baisse plus forte, si l’on en croit la forte baisse de l’activité solaire (tiens, c’est bizarre, personne n’en parle…) et quand sera dissipée l’inertie thermique des océans dont le temps de réponse est de l’ordre de 10-15 ans.

Rien n’est certain, mais le plus probable est un refroidissement général long.

Observons la courbe suivante :

Les cycles 21, 22 et 23 ont été très actifs, en même temps que le récent réchauffement (vous avez dit bizarre?). Le cycle 24 a été deux fois moins actif (tiens, c’est la pause depuis 2016, comme c’est bizarre). Le cycle  25 devrait être du même ordre de grandeur que le cycle 24, puis à partir de 2033 il n’y a plus d’activité pour 70 ans, selon les modèles solaires qui eux, sont recalés sur les taches solaires observées depuis 400 ans.

Source : Progression du cycle solaire | Centre de prévision météorologique spatiale NOAA / NWS

Messieurs les modélisateurs refaites vite votre copie pour que l’on sache ce qui nous attend après 2033 !

Que disent les articles sur le climat ?

Pour en revenir à l’article précité, on peut se féliciter qu’enfin un article de presse ne soit pas truffé de la sempiternelle expression « le-réchauffement-climatique-d’origine-humaine ». L’expression toujours répétée (souvent même sans lien avec le sujet!) est devenue un réflexe pavlovien, au même titre que « voilà », « et en même temps » ou « celles-zé-ceux ».

Encore plus réjouissante est l’impertinence, sinon l’audace, de pointer le refroidissement général de l’hémisphère Nord cet hiver, à l’exception miraculeuse près de la France. Bien peu d’articles l’ont souligné. La France a bénéficié d’une ondulation locale du vortex polaire, liée semble-t-il à l’affaiblissement des courants jets, et qui pourrait relever d’un dérèglement météorologique, point évoqué dans l’article cité, et/ou, pour certains auteurs, de l’affaiblissement de l’activité solaire.

On relève encore une somme de slogans qui ont la vie dure après le lavage de cerveau que l’on subit depuis des années.

Certains sont encore accusés de nier le réchauffement climatique. Plus personne ne nie le récent réchauffement. Par contre son « origine humaine » est régulièrement remise en cause. L’injure courante de « négationnistes » est devenue largement caduque, même si elle a évolué et qu’elle vise maintenant les hérétiques.

On nous répète que tous les climatologues sont « unanimes ». Rien n’est plus faux.  Les climatologues les plus connus sur le plan international (la liste est longue) ont quitté depuis longtemps le GIEC, en désaccord avec les conclusions générales, les autres sont restés pour recueillir des subventions bienvenues pour faire vivre la section informatique de leur labo.

On s’enorgueillit d’avoir modélisé l’effet de serre. Sauf que cette modélisation laisse plus qu’à désirer, les courbes produites donnant dans la quasi-totalité des cas (voir ci-dessous), des valeurs très supérieures aux mesures de température réelles, sur lesquelles on a pris bien soin d’éviter de se recaler, contrairement aux bonnes pratiques élémentaires en physique.

Et même si elle était bien réalisée, la modélisation de l’effet de serre n’est pas la modélisation du climat,  comme le croient hâtivement les crédules, car d’autres paramètres non modélisés interviennent dans l’évolution climatique. L’effet de serre n’est pas une source de chaleur, les seules sources étant le soleil et un petit peu le magma. Comme évoqué plus haut, la part de l’activité solaire semble largement sous-estimée, pour ne pas dire volontairement méconnue.

Mais peut-être que parler d’activité solaire, ça fait tâche…

La vérité n’est pas ailleurs, elle est peut-être sous nos yeux, si nous savons les ouvrir.

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4 réponses

  1. Excellente analyse.
    D’ailleurs, on n’a pas modélisé l’effet de serre, mais plutôt mis en équations ce qui devait sortir des modèles pour attester de la justesse des hypothèses officielles. Et là : patatras, plus rien ne marche comme prévu, mais qu’à cela ne tienne, on continue sans rien changer.., on en rajoute même une louche (voir l’article parallèle) et on finira dans le mur.

  2. On oublie trop souvent que toute théorie scientifique trouve son origine dans l’observation. Le « bon sens » est également nécessaire. Et le bon sens veut que la cause précède l’effet.
    Nier le rôle du soleil dans l’évolution du climat est contraire à la fois à l’observation et au bon sens.
    Pas la peine d’aller plus loin sur les hypothèses émises par les rapports du GIEC et ses prétendus modèles qui en découlent. L’histoire de la courbe de Michael Mann résume tout…

    1. Et tenez-vous bien, j’ai encore vu Michael Mann interrogé, et pérorer et témoigner en tant qu’expert mondial samedi dernier sur la chaîne de Hulot Ushuaïa TV, dans une émission catastrophe sur les canicules qui vont bien sûr nous emmener en enfer, avec l’approbation du grand expert (et grand menteur) l’urgentiste Patrick Pelloux, suite à son expérience de la canicule de 2003. Un autre « expert » de Météo France nous sortait aussi les mêmes sornettes sur la responsabilité humaine et l’urgence à agir.
      C’était encore pire et plus apocalyptique que le film d’Al Gore, une vérité qui dérange, avec des cadavres d’animaux dans le désert, des villes sous 15m d’eau et des ciels rouges de flammes.

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