Les falsifications de l’effet de serre radiatif naturel

Alors que le débat actuel sur l’urgence climatique se focalise autour de la question de savoir si nous connaîtrons au cours de ce siècle une augmentation supplémentaire de 2 °C ou plus, les climatologues constatent un hiatus de plus en plus évident entre d’une part une diminution continue de la vitesse d’évolution de la température moyenne globale de notre planète, qui fait suite à une pause déjà observée pendant 15 ans (1998 – 2014), avec même une tendance à la baisse constatée récemment et d’autre part l’augmentation continue de la teneur de l’atmosphère en CO2.

Ce hiatus amène aujourd’hui à s’interroger sur le fondement même de l’Effet de Serre Radiatif de l’Atmosphère gazeuse. Une très grande confusion existe manifestement à ce sujet. En 2009 les physiciens allemands G. Gerlich et R. D. Tscheuschner ont dénombré pas moins de 16 définitions de l’Effet de Serre Radiatif dont 2 différentes venant du GIEC lui-même, celle de l’Effet de Serre Naturel et celle du Surcroît d’Effet de Serre. Les auteurs de ce rapport, qui ne prennent pas en considération les différences entre ces deux types d’Effet de Serre, dénoncent globalement le concept d’Effet de Serre Radiatif, dont ils démontrent qu’il n’existe pas au sein d’une serre horticole.

En refusant de justifier lui-même par des schémas clairs explicitant et quantifiant les mécanismes contradictoires de ces deux types d’Effet de Serre Radiatif, le GIEC porte une responsabilité évidente dans cette confusion qui s’est installée dans l’opinion publique : selon une enquête mondiale réalisée par l’ISPSOS « Obs’COP 2021 » (Observatoire International Climat et Opinions Publiques 2021) sur 30 pays et 5 continents : https://www.science-climat-energie.be/2022/02/04/climat-le-scepticisme-est-bien-vivant/, plus d’un tiers de la population mondiale serait toujours climato-sceptique.

Le point clé de cette interrogation se résume en une seule question : L’Effet de Serre Radiatif des gaz opacifiant l’atmosphère vis-à-vis du rayonnement infrarouge terrestre existe-t-il vraiment ?

Javier Vinos, dans un article dont la traduction en Français est disponible à l’adresse suivante : https://climatetverite.net/2023/02/03/ces-bonnes-nouvelles-du-climat-dont-les-medias-main-stream-ne-parlent-pas/ déclare que « pour avoir lu des milliers d’articles scientifiques, je prétends qu’aucune preuve ne soutient la déclaration du GIEC (selon laquelle les activités humaines sont la cause principale du réchauffement climatiques observé au cours de ces dernières décennies).

Pour confronter les déclarations du GIEC avec la réalité des données scientifiques dont on dispose aujourd’hui sur le fonctionnement de l’ensemble Terre/Atmosphère (T/A) et sur les propriétés radiatives des gaz dits « à Effet de Serre », nous avons refait une lecture critique des publications du GIEC et de ses partisans mais aussi des climato-réalistes dénigrant les thèses du GIEC faisant état des mécanismes de l’Effet de Serre Radiatif et de sa quantification à partir de mesures des flux thermiques se développant au sein de l’ensemble T/A, effectuées soit au niveau du sol, soit à l’aide des satellites.

Le bilan de ces mesures démontre que l’Effet de Serre Radiatif dû aux gaz opacifiants de l’Atmosphère n’existe pas et que les hypothèses que le GIEC a formulées pour établir une relation de cause à effet entre le réchauffement climatique actuel et l’augmentation de la teneur de l’atmosphère en CO2 sont falsifiées. Nous avons proposé à « Climat et Vérité » d’intégrer dans ses lettres d’information une synthèse des observations scientifiques qui conduisent aux deux conclusions essentielles suivantes:

  • Il n’existe pas d’Effet de Serre Radiatif induit par les gaz opacifiants de l’Atmosphère,
  •  Le CO2 ne répond pas à la définition du GIEC d’un « gaz à Effet de Serre ».

 

Dans cet article, nous allons expliquer pourquoi l’Effet de Serre Radiatif Naturel n’existe pas et comment les bilans des flux thermiques se développant au sein de l’ensemble T/A sont incompatibles avec l’existence d’un flux d’Effet de Serre de 150 W/m² qui aurait contribué à créer un réchauffement de 33 °C de la température moyenne globale de la Terre.

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8 réponses

  1. La tricherie est bien visible sur la partie gauche du schémas présenté au dessus du cadre commentaire.
    Le soleil envoie au sol en ondes courtes 161 w/m² en moyenne qui sont absorbés en mais le sol renvoie 396 W/m² en ondes longues(Autour de 15 microns). Pour équilibrer un flux de 333w/m² surgit de nul part est représenté. Il serait la conséquence de la présence du CO2. Mais en fait ces deux flux ne font que démontrer que le sol et l’atmosphère immédiatement au -dessus sont à la même température de environ 15°C donc le sol est l’atmosphère n’*échange pas de chaleur par radiation le bilan est quasi nul. La bonne question est: d’où viennent ces 15°C?
    Dans la partie haute droite du même schémas la Terre ne renvoie dans l’espace que 238,5W/m² ce qui correspond à une température de -18°C. La valeur en onde longue sortant égale la valeur absorbée en onde courte entrante! Ce passage de -18°C en haut à +15°C en bas s’explique par la convection qui comprime l’air descendant et la thermodynamique automatiquement explique que cette compression augmente la température est la fait passée de 618°C à +15°C. Quand on fait un bilan radiatif évitons de mélanger bêtement les flux radiatifs et les flux de chaleurs latentes et sensibles dus par exemple à la présence de l’eau.

    1. Ce n’est pas la compression de l’air descendant qui justifie la température au sol, mais le déséquillibre radiatif entre reçu (160 W/m2) et renvoyé (40 W/m2 par la “Fenêtre Atmosphérique”).
      Et s’il n’y avait aucun phénomène régulateur, la température monterait à environ 110°C (pour que ces 40 en deviennent 160).
      Heureusement, à 15°C, l’évaporation (chaleur latente d’évaporation : +7% par °C) et la convection sont suffisantes pour compenser ce déséquilibre au niveau du sol.

      1. Nous sommes confronté à un sujet qui mélange des flux différents. Vous répondez comme si seul le flux de rayonnement existait. Mais la convection est bien là et c’est elle qui envoie la plus grande partie de la chaleur évacuée vers le haut de l’atmosphère où le rayonnement infra rouge s’en va vers le cosmos.
        C’est la chaleur latente et sensible contenues dans le flux montant qui assure la régulation.
        La gravité explique la compression. Si la planète avec la même atmosphère, le même albédo à la même distance du soleil, avec le même soleil, la même transformation des ondes courtes en ondes longues n’avait pas de gravité sa température serait uniformément de -18°C. Si alors, vous déclenchez la gravité, la compression qui apparait au sol entraîne instantanément +15°C au sol. Ce qui démontre bien le rôle et l’importance de la convection et de la compression.

        1. Bonjour,
          Mon avis est contraire : le Gradient Thermique, est, comme son nom l’indique un gradient, c’est-à-dire une pente.
          Mais pour avoir l’équation complète de la droite correspondante, il nous faut un point de référence (d’altitude et température connues).
          Le seul possible est le sol (altitude 0, température 15°C), dont l’équilibre résulte de la régulation par l’évaporation et la convection, … à 15°C (de moyenne), du déséquilibre radiatif au sol.
          L’altitude des -18°C en résulte, et non pas le contraire.
          La preuve en est, que c’est le seul moyen de calculer l’altitude à laquelle la Terre rayonne ses -18°C.

          J’ai conscience, en disant cela, que je m’oppose à Camille Veyres (pour qui j’ai une vraie amitié), mais je maintiens jusqu’à ce qu’on me prouve le contraire.

  2. Il ne faut pas confondre le réchauffement de l’atmosphère et le réchauffement de la surface de la Terre et les comparer à celui d’une serre ou d’un sauna ; ci-dessous un extrait d’un article et plus loin ma réaction
    https://www.rtbf.be/article/la-vapeur-d-eau-est-elle-un-gaz-a-effet-de-serre-dangereux-pour-le-climat-11160868
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    La rétroaction positive : le réchauffement entraîne le réchauffement
    Si les scientifiques confirment ces différences de concentrations, ils ne classent pas le CO2 et la vapeur d’eau sur le même plan dans les responsabilités du réchauffement. D’ailleurs, alors que le CO2 en est une cause, la vapeur d’eau en serait plutôt la conséquence.

    “La vapeur d’eau n’est pas le moteur du réchauffement climatique, mais elle y participe par un effet amplificateur, explique François-Marie Bréon, chercheur et coauteur du 5e rapport du Giec.
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    AH, François Marie qui nous explique ce qui se passe dans un sauna
    On rentre en maillot dans un sauna; on a un peu froid et tout le monde sait qu’il faut mettre un peu d’eau dans la casserole sur le feu et , hop, la température monte à cause de la vapeur d’eau; et là qu’est ce qui se passe ; tout le monde respire à fond et émet plus de CO2 ; la température monte encore et tout le monde transpire ce qui émet de la vapeur d’eau supplémentaire ; et là les gens se mettent à poil et la rétroaction positive est engagée

    1. La rétroaction positive de la vapeur d’eau est beaucoup plus faible que la rétroaction négative de l’évaporation (chaleur latente) qui l’a produite : l’évaporation régule ; elle n’amplifie pas.

      1. Il n’y a pas ni rétroaction positive ni rétroaction négative de la vapeur d’eau il n’y a qu’un sol à 15°C et une atmosphère surplombante aussi à 15°C. Les molécules de CO2 et de H2O triatomiques absorbent effectivement un flux montant infra rouge par fluorescence. Si la température était plus basse que 15°C et que les chocs entre molécules étaient plus rares, les molécules relaxeraient avec une distribution des temps de relaxation selon les calcule d’Einstein. Mais du fait des +15°C les temps de relaxation sont bien plus longs que les temps entre deux chocs, Les molécules triatomiques transmettent alors leur énergie aux molécules percutées sans relaxer les photons et n’émettent donc rien! La température du mélange gazeux s’élève et la convection fait le reste. De plus deux molécules diatomiques qui se percutent réagissent comme une seule molécule quadri atomique et absorbent et émettent aussi ce qui réduit l’importance de la présence des triatomiques.

  3. Savez-vous qu’en réalité cette article n’est qu’une fraction du véritable exemplaire. F.E. de Serre en a condensé l’originel afin de le publier. Il est normal que des confusions soit émises. N’hésitez pas à lui demander de vous envoyer le document originel je ne pense pas qu’il vous le refuse.

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