(Article initialement publié dans Palingénésie)
Pendant que le GIEC « giecsticule » et que l’Occident se déconstruit, le reste du monde se construit, sans relâche et sans remords.
Bloomberg a annoncé lundi que l’Inde a prévu d’investir 12 milliards de dollars dans ses infrastructures aéroportuaires tandis que les compagnies d’aviation indiennes commanderont 1400 avions pour faire face à une demande en forte croissance dans le domaine du transport aérien. Le Premier ministre Narendra Modi a fait part de sa volonté de faire de l’Inde une plaque tournante aérienne de classe mondiale.
L’Inde constitue le marché de l’aviation qui connaît l’expansion la plus forte au monde. Le projet est de faire passer le nombre d’aéroports de 148 actuellement à 220 d’ici… 2025 – demain ! Des constructeurs privés investiront environ 9 milliards de dollars et l’autorité aéroportuaire indienne (Airports Authority of India), une entreprise d’Etat, apportera le reste. Il s’agit de projets entièrement nouveaux, de nouveaux terminaux et de la rénovation d’installations existantes, y compris d’anciens aérodromes militaires hérités de l’époque coloniale.
L’Inde s’affirme de plus en plus sur la scène mondiale, portée par une base de consommateurs en hausse et un taux de croissance économique (le PIB n’est que d’environ 3 500 milliards de dollars) en passe de dépasser la Chine. Air India Ltd. avait annoncé le mois dernier le plus gros contrat de l’histoire de l’aviation commerciale avec une commande portant sur 470 avions Boeing et Airbus. Les deux constructeurs s’approvisionnent en pièces détachées en Inde depuis des années.
Boeing prévoit que le trafic de passagers en Inde augmentera de près de 7 % par an, contre 4,9 % en Chine, entre 2022 et 2041. Figurent parmi les projets d’aménagement les plus importants, un nouvel aéroport d’une capacité de 25 millions de passagers par an en un premier temps qui sera portée à 90 millions à terme à Navi Mumbai (la « Nouvelle Bombay ») et l’aéroport construit par Flughafen Zurich AG (l’opérateur de l’aéroport de Zurich) à 80 km au sud de New Delhi, sur base d’une concession accordée en 2020 pour une période de 40 ans, qui accueillera en un premier temps au moins 12 millions de voyageurs par an. (Image : Noida International Airport à New Delhi)
Pendant que le GIEC « giecsticule » et que l’Occident se déconstruit, le reste du monde se construit, sans relâche et sans remords.
2 réponses
N’oublions pas que c’est l’Inde, soutenue par la Chine, rien que ça ! , qui a fait capoter la COP26 de Glasgow en s’opposant à la diabolisation et l’interdiction à court/moyen terme de l’utilisation du charbon.
Même chose à la COP27 de Sharm’el Cheik.
Ces pays réalistes veulent vivre et se développer, en dehors de toutes chimères onusiennes.
Qui peut les blâmer et les en empêcher ?
Et nous, pauvres moutons panurgiens, nous courons tête baissée vers l’abime !
CQFD
Voilà au moins un pays qui est suffisamment plongé dans les difficultés pour faire l’économie d’une lutte contre des effets qui n’existent pas. L’Inde consommera de plus en plus d’énergie quel que soit l’avis du GIEC!
Sa population est déjà en train de baisser comme celle de la Chine et ceci devrait à terme faciliter la gestion de la planète Terre