Un consensus scientifique sur le rôle néfaste du CO2 existe-t-il ?

par Michel Thizon (Terre et Climat), dans IREF du 13/4/23

Quelle sera l’augmentation future de la température moyenne mondiale en cas de doublement de la teneur en CO2 dans l’atmosphère, soit de 0,03% initialement à 0,06% ?

Il a fallu 150 ans, depuis le début de l’ère industrielle, pour passer de 0,03% à 0,04%. Un prétendu consensus scientifique sur la question est prêché par I’ONU, le GIEC, les ONG écologistes et les services officiels.

En reprenant les communiqués du GIEC, le site « Vie publique » de la République française écrit : « La tendance actuelle est plutôt celle d’un réchauffement de 4°C ou 5°C » qui est attribué à l’homme, au CO2 qu’il émet.

Or on relève 109 publications scientifiques sur le sujet dont 62 concluent que l’effet du CO2 est sans effet ou négligeable, voire d’effet négatif sur la température terrestre. Pas moins de 15 autres publications évaluent ce réchauffement à moins de 0,5°C et 32 autres donnent moins de 1°C. En résumé, les publications, même récentes, situent le réchauffement prévu pour un doublement de la teneur en CO2 depuis l’ère préindustrielle à un niveau toujours inférieur à ce qui est communément prétendu. On constate ainsi de grandes incertitudes et l’absence totale de consensus sur ce sujet.

Il existe deux catégories d’études : une, majoritaire (57%), pour laquelle le CO2 n’a aucune incidence sur la température terrestre et une autre, minoritaire, qui attribue en moyenne une hausse de 0,6°C à un doublement futur du CO2 en cautionnant un rôle significatif accordé à des phénomènes radiatifs selon une théorie d’effet de serre.

De plus nous sommes très loin d’un doublement du CO2 et nul ne peut prédire si celui-ci se produira, ni, s’il se produit, quand. Le CO2, gaz vital et indispensable, à sa concentration actuelle très faible de 0,04% dans l’atmosphère, ne jouera donc qu’un rôle mineur ou nul dans l’évolution de la température qui a déjà progressé de 1,1°C depuis le XIXe siècle.

En conclusion, il n’y a pas d’urgence climatique et nous nous trouvons bien au contraire dans une période optimale à tous points de vue (température, productions agricoles, espérance de vie, etc.). L’augmentation de la température moyenne constatée doit être attribuée à une reprise progressive naturelle à la hausse depuis la fin du petit âge glaciaire qui s’est achevé aux alentours de 1850. Nous sommes sous l’emprise d’une manipulation collective des esprits, inégalée à ce jour, et pour laquelle la science est détournée et utilisée au service d’une idéologie qui exploite des inquiétudes artificielles en stigmatisant le CO2, pour imposer à tous la foi en la décroissance.

Voir l’article avec références détaillées sur le site de La question climatique

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2 réponses

  1. Tout ceci est parfaitement exact! En considérant toutes ces études n’est il pas logique de conclure que les activités scientifiques et les chercheurs sont encore incapables d’affirmer quels sont les effets du CO2 sur le climat? Par contre les études paléoclimatiques ont parfaitement démontré que les quantités de CO2 atmosphériques avaient depuis au moins 800000 ans toujours variées sans que l’Homme y soit pour quoi que ce soit. Elles ont de plus démontré que l’augmentation de CO2 était toujours précédée de l’augmentation de température ce qui tend à démontrer que le GIEC inverse la cause et l’effet. Les craintes liées à l’utilisation de l’énergie d’origine fossile qui entrainerait l’augmentation du CO2 donc des températures ne sont donc pas fondées et ce, d’autant plus que ces énergies ne seront pas éternelles et qu’il faudra les remplacer! Ce point est le point majeur pour demain! Quelle énergie pour l’avenir de l’Humanité? Les décisions actuelles de l’Europe, de la France, du monde occidentale sont totalement décalées par rapport aux vrais besoins! La catastrophe prévisible viendra de cette incurie!

  2. “l’évolution de la température qui a déjà progressé de 1,1°C depuis le XIXe siècle.”
    Même en étant entièrement d’accord avec cet article, je me pose la question de savoir quelle est la méthode employée pour connaître la température moyenne de la planète, alors que la température locale varie constamment dans le temps et l’espace. On peut avoir cette température moyenne pour un endroit donné, mais pour la planète entière?
    Tout ceci relève plus de la mystification que d’autre chose. On se sert du CO2 pour faire uniquement un lien avec l’activité humaine et taxer les populations. Et si la glaciation repart, ils diront que c’est grâce à eux et aux mesures prises…

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