La Maison Blanche dit la vérité sur le changement climatique

C’est ce que soutient Steven E. Koonin dans un article qu’il vient de publier. Koonin a lu le rapport réalisé par le Council of Economic Advisers et l’Office of Management and Budget (Conseil des économistes et l’Office du budget) qui dépendent de l’exécutif américain.

Selon ses données, les changements de la température mondiale n’affectent pas (ou très peu) la croissance économique.

C’est un pavé dans la mare car les militants pour le climat ont toujours soutenu que le changement du climat affectait aussi l’économie.

Les estimations des auteurs sur un siècle montrent un impact insignifiant du réchauffement sur la croissance. Le réchauffement actuel de 2,2 degrés Fahrenheit(soit 1,1 degré Celsius) aurait fait baisser le PIB des Etats-Unis de moins de 0,5 %. C’est très peu, étant donné que le PIB réel (ou en volume) a augmenté de plus de 800 % depuis 1950.

D’après Koonin, si le réchauffement atteint 4,5 degrés F) — ce que prévoit le GIEC pour 2100 selon plusieurs scénarios — la baisse du PIB serait de moins de 2 % . En d’autres termes, si le taux de croissance annuel moyen du PIB est de 1,5 % pour les 80 prochaines années, l’économie croîtrait de 232 % en volume. Ce qui voudrait dire que l’impact climatique de 2 % abaisserait la croissance de l’économie à… 225 %.

Toujours selon Koonin, il faut aussi tenir compte de l’étonnante capacité de l’Amérique à s’adapter, voire à prospérer, dans un climat qui change. Les États-Unis, à l’exclusion de l’Alaska et d’Hawaï, se sont réchauffés d’environ 2 degrés Fahrenheit depuis 1901. Malgré ce réchauffement, la nation a prospéré : sa population a quadruplé, son espérance de vie moyenne est passée de 48 à 79 ans et son économie est  devenue la plus forte au monde.

Enfin, il ne fait aucun doute que de nombreux facteurs autres que le climat, comme la technologie et le commerce, auront beaucoup plus d’impact sur l’économie et la dette au cours des 25 prochaines années. L’administration Biden et les militants pour le climat devraient modérer leur rhétorique apocalyptique. Exagérer l’ampleur, l’urgence et la certitude de la menace climatique encourage des politiques irréfléchies qui pourraient être plus nuisibles et plus coûteuses que le changement climatique.

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2 réponses

  1. Il me semble que la phrase “Malgré ce réchauffement, la nation a prospéré ” est mal tournée.
    En effet le réchauffement a permis de sortir du petit âge glaciaire et a dopé la production agricole de l’Hémisphère nord, y compris les grandes plaines du Midwest américain qui sont le grenier à blé du pays.

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