Comme le rapportait The Epoch Times début août, un groupe de députés tous horizons confondus, de la gauche à la droite, à l’exception notable du Rassemblement national, travaillent à l’élaboration d’un projet de loi visant à bannir le « climatoscepticisme » dans la presse. « Notre pratique est de ne pas travailler avec le RN », assume Stéphane Delautrette, député socialiste de Haute-Vienne en charge de piloter le projet législatif, qui devrait accoucher d’ici à la fin du mois de janvier.
L’Arcom, gardien du dogme écologiste
Cette idée de proposition de loi a été initiée par Quota Climat, avant d’être reprise par le groupe parlementaire. En collaboration avec l’institut Rousseau, l’association écologiste rédige un texte législatif qui prévoit de donner les pleins pouvoirs à l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) afin de vérifier que la couverture médiatique autour du climat s’aligne avec le « consensus scientifique ». Quel « consensus » ? « Il y a un dérèglement climatique et il est d’origine anthropique (c’est-à-dire lié aux activités humaines) », résume Stéphane Delautrette, selon lequel ces deux postulats « doivent bien sûr échapper au débat contradictoire ».
À l’avenir, remettre en cause le rôle des émissions de carbone produites par l’homme sur le réchauffement de la planète dans les médias pourrait ainsi faire l’objet de sanctions : « Le groupe transpartisan se penchera sur la question », promet l’homme politique.
Censure
« Plutôt que de le censurer, ne serait-il pas plus pertinent de soumettre son livre à une analyse critique ? », s’interroge dans un article Le Figaro. « Accepterait-on que quelqu’un vienne affirmer sur un plateau qu’une tisane peut guérir du cancer ? » lui rétorque Nicolas Dufrêne, directeur de l’Institut Rousseau.
La proposition de loi du groupe parlementaire prévoit également de confier le soin à l’Arcom de contrôler la proportion des contenus publiés portant sur les « enjeux climatiques » — 20 % au minimum en période électorale — et la conformité de la politique commerciale du secteur de l’audiovisuel et du numérique avec la défense de cette cause : « En parallèle de la publication d’articles, de reportages et d’émissions traitant des enjeux écologiques, [de nombreux médias] publient des contenus relatifs à des modes de vie ou des imaginaires allant à l’encontre des préconisations scientifiques permettant de faire face à l’urgence », regrettent les auteurs de la proposition dans son exposé des motifs.
Dans son ensemble, ce projet politique « devrait soulever un tollé dans les médias — hors service public, bien sûr », n’hésite pas à écrire Le Figaro.
La liberté d’expression en ligne également en danger
Élément à noter : si le traitement médiatique du changement climatique est dans le collimateur du texte de loi, les réseaux sociaux le sont également. Conscients qu’Internet représente le premier lieu d’accès à l’information des moins de 35 ans, Quota Climat et l’institut Rousseau ambitionnent d’attribuer également à l’Arcom un titre de gendarme sur ces plateformes en ligne.
Une volonté qui fait écho à l’esprit du Digital Services Act, un règlement européen entré en vigueur le 25 août, dont l’objectif entend contraindre les entreprises du numérique à lutter contre la « haine » et la « désinformation ». « On veut empêcher que les personnes puissent communiquer des informations qui déplaisent aux gouvernements, qui déplaisent à l’opinion dominante. C’est une négation complète de 250 ans d’histoire juridique et de 250 ans de compréhension des droits fondamentaux, parmi lesquels la liberté d’expression », s’indignait dans un entretien à The Epoch Times Guillaume Zambrano, maître de conférences en Droit privé et en sciences criminelles à l’Université de Nîmes, à la suite de son adoption.
Une réponse
La liste des scientifiques en désaccord total avec les théories diffusées par le GIEC pour expliquer le réchauffement climatique est gigantesque! Bien supérieure en nombre à ce que laisse entendre cet article dont le mérite est de mettre en évidence le fonctionnement des partis politiques et des médias qui s’accordent sur le dos des Citoyens pour interdire toute circulation d’informations non conformes à leurs souhaits! Car il s’agit de souhaits et pas de sciences! Au minimum la science accorde un droit à la controverse, pas eux! Je veux pouvoir affirmer et publier et faire connaître les raisons pour lesquelles des Scientifiques de haut niveau pensent que le CO2 n’est pour rien dans un quelconque réchauffement et les raisons pour lesquelles il y a des fluctuations permanentes et minimes des températures au sol non pas pour le simple plaisir de la vérité mais pour arrêter la machine infernale qui de Lyssenko à Hitler s’est déjà plusieurs fois mise en route!