Il est très important pour éviter son retour, de rappeler la cause de la dérive sur le pseudo effet de serre.
Suivant Wikipédia et autres, une vérité scientifique est la proposition d’une découverte, construite par un raisonnement rigoureux, et surtout vérifiée par l’expérience ou un fait connu.
Dans la construction de sa civilisation depuis le XVIème siècle, l’homme a compris que son intelligence ne pouvait produire des certitudes. Seule l’expérience matérielle, les faits sont la preuve indiscutable d’une découverte. Elle appartient à l’humanité. Les inventions commerciales, qu’elle déclenche ensuite appartiennent, un temps, à l’inventeur, suivant modalité.
La découverte a fait ainsi l’objet d’une méthodologie se déroulant en trois phases, ou plus :
- OBSERVATIONS d’un phénomène, un fait étrange,
- REFLEXIONS pour en trouver les causes, hypothèses, théorie
- EXPERIENCE matérielle de l’hypothèse, qui la transforme alors une vérité scientifique.
Cette méthodologie fut définie dès le XVème siècle, puis précisée par Bacon dans son Novum Organum de 1620, puis Descartes et Claude Bernard fondateur de la démarche expérimentale OHERIC, en 1868 par l’Académie des sciences.
Le juge a toujours été l’expérience, un humain, expert, n’ayant qu’une intelligence faillible, influençable. La physique n’est pas comme la politique électorale ou la philosophie. Des certitudes matérielles, pas humaines.
Le problème est que cette règle évidente de la physique, appliquée pendant 2 siècles a été oubliée en raison de la rareté des découvertes depuis des décennies, particulièrement en France. La grande découverte du transistor à semiconducteur, père des milliers d’inventions du portable et autres, date de 1947 (USA). Celle de l’éclairage par Led de 2010 (Japon-USA)
Les physiciens font alors des recherches pour accroitre les connaissances, mais sur des sujets ne faisant pas l’objet d’une expérience matérielle de confirmation, comme les prédictions sur le climat dans des dizaines d’années. Ce sont de simples publications, éditées dans des journaux à comité de rédaction d’experts. Ils peuvent recevoir l’un des trois prix Nobel.
Cette méthode d’évaluation par des pairs est un jugement humain probable, mais pas une certitude.
Serge Galam, physicien au CNRS, a édité un livre : Les physiciens ont perdu le nord.
Parmi ceux qui dénoncent ces dérives, l’important physicien Richard Feynman affirmait
« La science est la croyance en l’ignorance des experts ».
Disparu en 1988, son prestige aurait probablement évité au monde ce désastre mondial, du réchauffement par le CO2.
Il confirme le précepte
“Pour avancer en science, il faut un bon rétroviseur.”
3 réponses
Je m’étais fait la même réflexion sur ce qu’aurait dit Feynman sur le changement climatique s’il était encore parmi nous. Il nous a légué son cours. Un chapitre démontre qu’une atmosphère composée uniquement d’azote et d’oxygène présente exactement le profil de température de la troposphère, 15 °C au sol,-18 °C à 5000 m, uniquement par la gravité, sans le renfort des gaz à effet de serre.
Ce qui ne laisse aucune place pour un réchauffement supplémentaire de l’atmosphère par lesdits gaz
À relire et à méditer. Dommage que plus personne ne lise Feynman.
J’aimerais en savoir plus sur cette démonstration de Feynman Où peut-on la trouver sur Internet?
Merci
Je confirme le commentaire de Vieillefosse et je complète avec l’Allemand Heinz Thieme qui depuis longtemps démontre l’importance de la pression au sol pour la température au sol. Depuis Zeller et Nikolov ont fait de même avec précisions.