Les résultats historiques des élections néerlandaises sont une victoire pour le réalisme climatique |
La victoire historique du PVV (Parti pour la Liberté) aux élections législatives néerlandaises du 22 novembre était avant tout liée au thème de l’immigration. Mais n’oublions pas que le PVV est également un parti climato-sceptique depuis des années. Le parti ne veut pas de plans climatiques coûteux en argent (c’est-à-dire la réduction des émissions de CO2). Voici ce que dit le manifeste du parti :
Il y a cinq ans, le FvD (Forum pour la Démocratie) a remporté les élections locales (provinciales), avec le climat comme thème important. Cette année, le BBB (Farmer-Citizen Movement) a remporté les élections provinciales grâce à ses opinions critiques sur l’azote. Il existe suffisamment d’indices démontrant que de nombreux citoyens en ont assez des lamentations incessantes sur le climat et les engrais azotés, malgré le soutien médiatique massif à l’alarmisme climatique jour après jour.
Il n’y a pas d’urgence climatique.Clintel est un groupe de réflexion et n’est lié à aucun parti politique. Nous n’avons pas non plus été impliqués dans les manifestes des partis. Cela ne veut pas dire que nous ne pouvons pas être largement d’accord avec ce que le PVV a écrit dans son manifeste sur le climat et la politique climatique. Nous affirmons dans notre Déclaration mondiale sur le climat (désormais signée dans le monde entier par plus de 1 850 scientifiques et experts, dont deux lauréats du prix Nobel) qu’il n’y a pas d’urgence climatique , même si l’on reconnaît que le CO2 est responsable de l’essentiel du réchauffement depuis 1850. S’il y a pas d’urgence climatique, il n’y a pas lieu de paniquer en matière de politique climatique. Depuis des années, nous disons que la politique climatique actuelle est irréalisable et inabordable, comme l’écrivait Marcel Crok en 2018 dans le magazine néerlandais Elsevier ( article en néerlandais ). À l’époque, le chiffre de 0,0003 degrés de réduction du réchauffement climatique était déjà apparu, grâce à une réduction de 50 % des émissions de CO2 aux Pays-Bas. L’électorat a désormais également voté contre des politiques climatiques irréalisables et inabordables. Il est donc temps pour un gouvernement d’arrêter ses politiques climatiques trop ambitieuses. Mieux vaut être à moitié retourné que complètement égaré. Il est également temps que les médias adoptent une attitude plus ouverte envers d’autres points de vue sur le climat, comme ceux de Clintel. Dans son discours le plus passionné de toute la campagne électorale, Frans Timmermans (Parti travailliste) a déclaré, après l’annonce des résultats, que les Pays-Bas n’abandonneraient personne. Ce conseil devrait particulièrement être appliqué aux partis de gauche. Ils devront mieux comprendre d’autres points de vue sur le climat, sur l’azote et sur l’immigration. Ce n’est que s’ils abandonnent leur position de supériorité morale qu’ils auront une chance de réussir à l’avenir. Pourtant, dans leurs discours du 22 novembre, il n’y avait aucun signe de cela. Nous savions qu’en matière de politique climatique, « le rivage arrêtera le navire » à un moment donné. Dans dix ans, nous pourrions conclure qu’aux Pays-Bas, cette date était le 22 novembre 2023. |