CO2 et réchauffement climatique : quand l’AFP fait la leçon à l’IREF

Notre article (une pendule) à propos de l’impact du CO2 sur le réchauffement climatique a attisé la colère de la célèbre Agence France Presse.

C’est bon signe.

Dans un communiqué publié le jeudi 14 décembre, les « fact-checkers » de l’AFP soutiennent que ce que nous avons écrit est faux. En réalité, nous n’avons fait que rendre compte d’une étude de l’Institut norvégien des statistiques, organisme officiel rattaché au gouvernement, qui fait le constat suivant :  il n’y a pas assez de preuves scientifiques pour affirmer que c’est le CO2 émis par les hommes qui réchauffe la Terre. Elle ajoute que

« les calculs des températures indiquent qu’il existe une tendance au « réchauffement » qui semble durer depuis environ 400 ans. Avant les 250 dernières années, une telle tendance ne pouvait être due qu’à des causes naturelles. »

Les auteurs, des statisticiens, vont même plus loin : les données

« montrent que des températures plus élevées étaient la norme au début des 4 000 dernières années, y compris pendant des intervalles de seulement un siècle, de près de 1 °C ».

Selon eux, il est possible que la variabilité climatique soit due à des causes naturelles, telles que les cycles de rotation de la Terre.

Conclusion claire et nette :  en l’état actuel de nos connaissances, on ne peut absolument pas savoir dans quelle mesure l’augmentation de la température est due aux émissions de CO2.

C’est exactement ce que dit et écrit le scientifique Steven E. Koonin. Il ne s’agit pas de nier le réchauffement climatique. Il s’agit seulement de reconnaître, statistiques à l’appui, qu’aujourd’hui, on ne sait pas très bien quel est l’impact réel – s’il en est un – de l’activité humaine sur le climat. C’est juste une question de prudence et d’honnêteté.

Ce que l’AFP, apparemment, ne peut tolérer.

Cette agence, financée en grande partie par les contribuables (113,3 millions d’euros de subventions en 2022) s’est récemment fait remarquer par son refus de désigner le Hamas comme organisation terroriste malgré les preuves irréfutables du massacre de civils, femmes, enfants, nouveau-nés, filmé par les auteurs eux-mêmes de ces atrocités, le 7 octobre dernier. La prompte et sévère condamnation de notre article nous fait croire que probablement, pour l’AFP, l’équipe de l’IREF est plus dangereuse que les terroristes islamiques du Hamas.

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