(par Nicolas Lecaussin dans IREF du
La COP28 s’est terminée mercredi 13 décembre et plusieurs dirigeants occidentaux se sont réjouis des progrès accomplis pour faire progresser la transition vers les énergies renouvelables. Ils semblent convaincus que les politiques climatiques portent leurs fruits malgré des signes contraires qui se multiplient.
La Chine et les pays producteurs de pétrole ont refusé de signer un accord s’engageant à « éliminer progressivement » les énergies fossiles.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole prévoit que la demande de pétrole augmentera de 10,6 % entre 2022 et 2028, et rien dans l’accord conclu à la COP28 n’est susceptible de modifier cette prévision.
D’ailleurs, les énergies renouvelables ne peuvent fournir qu’environ 20 à 40 % des besoins contre 80 à 90 % pour les centrales à combustibles fossiles et nucléaires. C’est pourquoi la Chine continue à construire des centrales au charbon.
Toutefois, nos dirigeants s’obstinent, à coups de taxes, de normes et de réglementations, à nous imposer une politique climatique punitive. Pire, leur intention, affirmée haut et clair, est de carrément changer nos modes de vie.
Ils veulent tous nous convertir à la voiture électrique, ils veulent nous détourner de l’avion, ils veulent nous faire définitivement abandonner la viande, ils veulent nous dissuader d’acheter des produits neufs ! Les plus totalitaires d’entre eux essaient même de nous culpabiliser de faire encore des enfants…
Une des dernières lubies a été pondue par François Gemenne, membre du GIEC qui, lors d’une interview sur LCI, a soutenu, avec le plus grand sérieux, que « le chat est une catastrophe pour la biodiversité, le chien est une catastrophe pour le climat ». Le délire au nom du climat n’a plus de limites. Et personne ne souhaiterait voir jusqu’où il pourrait aller.