(par Nicolas Lecaussin dans IREF du
Récemment, les titres dans les médias annonçaient une hausse des ventes de voitures électriques en France.
C’est vrai, grâce aux aides (plus de 7 000 euros par voiture, voire jusqu’à 13 000€) et autres avantages, elles peuvent être un peu plus abordables.
Dans d’autres pays en revanche, là où les aides ont diminué lorsqu’elles n’ont pas été carrément supprimées, les ventes ont chuté.
En Allemagne, elles ont accusé une baisse de plus de 13 % après la fin des aides.
Aux Etats-Unis, malgré les subventions, les consommateurs les boudent et les constructeurs y laissent énormément d’argent. Ford a estimé les pertes à 3 milliards de dollars pour sa branche de voitures électriques : le constructeur vend environ 50 000 dollars un véhicule qui lui revient à… 110 000 dollars ! S’il ne fabriquait que cela, il ferait faillite en quelques mois.
Ce qui devrait inquiéter le plus, ce sont les prévisions. L’objectif est d’avoir basculé totalement du thermique à l’électrique en 2035. C’est utopique et cela ne fera qu’augmenter les coûts pour les consommateurs.
D’autant plus que, selon les données de l’Agence d’information sur l’énergie (EIA), les perspectives de vente de voitures électriques d’ici 2050 sont médiocres. Son tableau prévoit une hausse annuelle moyenne de 4.3 % entre 2022 et 2050 aux Etats-Unis, et de 6.8 % en Europe.
En chiffres absolus, leur nombre passerait donc de 725 000 en 2022 à 2.3 millions en 2050 sur un total de 16.4 millions de voitures vendues aux Etats-Unis ; en Europe, de 2 millions à 12.7 millions sur un total de 22.7 millions véhicules vendus.
En 2050, notre continent sera encore loin du 100 % électrique. L’Amérique encore plus loin.
2 réponses
Pour ma part, pas question d’acquérir un véhicule électrique…hors de prix !!!…et pas d’autonomie
Et encore moins de les garer au sous-sol, pour mettre le feu à l’immeuble…!