(PAR MAURICE FORGENG dans The Epoch Times du 31 janvier 2024)
Le 6 février, la Commission européenne annoncera ses objectifs climatiques pour 2040. Au cours des 16 prochaines années, les gaz à effet de serre devront être réduits de manière drastique.
Onze États membres de l’UE ont exigé de la Commission européenne des objectifs climatiques ambitieux pour 2040. L’Allemagne, la France, l’Espagne et huit autres États ont demandé à la Commission européenne, dans une lettre dont l’AFP a eu connaissance, d’envoyer « un signal politique fort ayant valeur d’exemple pour d’autres États ayant de fortes émissions de gaz à effet de serre ».
Les onze pays ont envoyé leur lettre le 25 janvier. L’objectif climatique commun pour 2040 doit en outre « garantir que l’ensemble de l’UE est sur la bonne voie vers la neutralité climatique ».
L’UE s’est déjà engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 55% d’ici 2030 par rapport à 1990. Elle veut atteindre la neutralité climatique d’ici 2050. L’objectif intermédiaire pour 2040 n’a pas encore été fixé. Les ministres de l’Environnement de l’UE en ont discuté pour la première fois à la mi-janvier.
Un objectif d’économie massif
Le commissaire européen au climat, Wopke Hoekstra, s’était prononcé en octobre pour une réduction des émissions d’ « au moins 90% » d’ici 2040 par rapport à 1990. Le comité consultatif scientifique de la Commission européenne recommande une réduction de 90 à 95% des émissions de CO₂.
La lettre, signée par les ministres du Climat et de l’Environnement des onze États, demande désormais « instamment » à la Commission européenne de « recommander un objectif climatique ambitieux pour 2040 ». L’Allemagne, la France et l’Espagne, mais aussi l’Autriche, la Bulgarie, le Danemark, la Finlande, l’Irlande, le Luxembourg, les Pays-Bas et le Portugal ont signé le projet.
Le projet énumère les avantages potentiels de l’objectif climatique envisagé. Les pays auteurs estiment que la réduction de la pollution atmosphérique pourrait sauver plus de 250.000 vies par an à l’avenir, comme le rapporte le site d’information européen « Euractiv« . En même temps, cela réduirait les coûts de santé associés dans l’UE de mille milliards d’euros par an.
9 réponses
On ne sait pas trop d’où sortent ces chiffes sur la santé, ni comment on pourrait faire, ni combien de morts et de suicides ça fera, ni combien ça coûtera, mais ça ne fait rien, on vote pour !
… surtout que le CO2 n’étant pas un polluant tout ça n’a aucune influence sur la santé.
Non seulement ce n’est pas un polluant mais un gaz indispensable à la photosynthèse, donc à toute végétation. Ce n’est pas un polluant mais pas un gaz à effet de serre non plus. La vapeur d’eau ou le méthane sont des GES.
Ils sont devenus fous !
Pour contrer toutes ces mesures, c’est facile, il suffit que TOUS les européens votent intelligemment: regarder les programmes et virer tous ceux qui sont responsables de toutes ces lois stupides
Oui, vivement le 9 juin…
L’union européenne, c’est la désunion des européens, une manipulation des peuples sans précédent. Ouvrez les yeux ! On nous ment sans aucun scrupule, et pire, on nous sacrifie sur l’autel de l’orgueil, du pouvoir, de l’argent. Tous ces politiques véreux n’ont aucune conscience, ils devraient payer extrêmement chers leurs crimes. Mais ils sont malins, à force de lois ils se protègent en se tenant bien la main.
Les Rois étaient responsables à vie de leurs actes et pour la très grande majorité, ils aimaient leur peuple, leur pays. Aujourd’hui, c’est tout le contraire !
Il faut bien admettre qu’on nous prend pour des imbéciles. Je veux bien qu’on travaille à la diminution de l’émission des gaz à effet de serre mais il ne faut pas raconter n’importe quoi.
Tout d’abord, on ne peut pas prendre une telle décision et l’annoncer sans dire au public comment on va faire et combien cela va coûter. Les sommes sont probablement astronomique et on ne pourra pas payer sans s’endetter massivement (la dette actuelle fera figure de détail à côté des sommes en cause). Donc comment me dise comment et combien cela coûte.
Ce qui me met aussi la puce à l’oreille, c’est les gains en matière de santé. D’abord, le CO2 qu’on parle de 400 ppm ou 500ppm, n’est pas nocif et ne provoque pas de maladie. Donc, les gains sur la santé (1000 milliards ce n’est pas rien tout de même) d’où viendront ils (la baisse de l’utilisation du charbon? d’autres sources?).
Apparemment, on compte sur un effet d’exemple pour entraîner d’autres pays. Qui croira que la Russie, la Chine, l’Inde, les Etats-Unis se laisseront entraîner juste pour ne pas être en reste par rapport à l’Europe. C’est une folie. Pour avoir vécu dans certains de ces pays, je sais qu’ils se comportent, là juste titre, en fonction de leurs intérêts et pas de nos envies.
Donc, pour résumer, je veux savoir combien cela coûte, comment on fait et on fera uniquement si les grands pollueurs du monde font la même chose. Sinon, il faut renoncer.
C’est d’autant plus absurde que l’effet de serre est un facteur négligeable dans les changements climatiques et que le CO2 lui-même n’est pas un gaz à effet de serre alors qu’au contraire il refroidit l’atmosphère. Et le pire est que au sein de l’UE, soit ils ne le savent pas et ce sont des abrutis, soit ils le savent et ce sont de dangereux criminels totalitaires…!
“la réduction de la pollution atmosphérique pourrait sauver plus de 250.000 vies par an”
Et voilà qu’aujourd’hui, on a complètement oublié qu’il s’agit de décès “prématurés”. Ce qui, en clair (mais on essaye justement de ne pas être clair) signifie que les personnes en question décèdent quelques mois avant la date où elles auraient dû statistiquement décéder. Il serait plus rigoureux de parler de raccourcissement de la vie, mais alors, si on mesure ce raccourcissement en pourcents, un décès prématuré de 6 mois, ça ne représente qu’une réduction de durée de vie de 0,6 % (6 mois/80 ans) c’est à dire pas grand chose. Ça n’est plus du tout vendeur…