Nos impôts pour réparer les machines à laver

On découvre dans le métro parisien une publicité représentant une machine à laver cassée et le texte suivant : « Pas besoin d’en acheter une neuve. Grâce au bonus de réparation de 50 euros payé par l’État. » Donc, maintenant, l’Etat (les contribuables) s’occupe aussi des machines à laver.

Une initiative qui a tout faux, comme l’explique très bien le mouvement Ethic dans un communiqué de presse :

« 1- Le bonus semble encourager une entreprise privée de réparation (Murfy) : distorsion de concurrence ? Bonus électoral ?

2- Faire cette campagne « de pub » au moment où les soldes commencent, est-ce judicieux, alors que les fabricants d’électroménager doivent faire du chiffre d’affaires et équilibrer leurs stocks ?

3- En quoi l’État doit-il dépenser 50 euros pour une machine à laver ? À qui l’État a-t-il pris ces 50 euros ? Sont-ils à ajouter à la dette ? L’enfer économique est pavé de bonnes intentions écologiques.

4- Sachant que les nouvelles machines utilisent moins d’électricité et d’eau (du simple au double) et sont plus respectueuses de l’environnement, ne serait-il pas plus judicieux d’en acheter une neuve ? »

 

Interventionnisme et dépenses publiques sous prétexte de sauver la planète !

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