Les preuves de l’arnaque du réchauffement climatique anthropique

Un article de vulgarisation technique de Francis Hoez :

Je suis un agriculteur retraité de 71 ans. J’ai été producteur de lait, de viande bovine et de céréales dans le sud du département du Nord.  J’étais un travailleur manuel, je suis devenu un intellectuel, ayant  profité du développement extraordinaire d’internet pour m’infiltrer un peu partout.  Ce qui a fait qu’en 2019, je suis venu à des réunions à Paris consacrées entre autres à l’écologie, ce qui m’a permis ensuite de rencontrer Camille Veyres.  C’est grâce à lui que j’ai compris que le consensus officiel sur le réchauffement climatique ne correspond pas à la réalité.

J’ai le regret enfoui dans mon subconscient de ne pas avoir pu faire d’études supérieures. J’ai eu un gros problème de santé quand j’étais lycéen qui m’a fait arrêter l’école après un modeste brevet de technicien agricole. Je rattrape le temps perdu.

J’ai été un pionnier de l’agroécologie à partir de 1997 à une époque où elle était encore un sujet de moqueries de la part de la science officielle.  D’autre part, la crise de la vache folle m’a fait découvrir l’abominable pouvoir de falsification de l’information par les journalistes et par la classe politique.  Donc depuis ce temps, je me méfie de tout.


Ayant vu avec Hervé Covès, Samuel Bonvoisin et Konrad Schreiber l’influence de l’évapotranspiration des plantes sur le climat, je peux en déduire que c’est l’effet conjugué du réchauffement climatique avec le déboisement qui conduit à ce qu’il pleuve plus sur les océans et moins sur les continents.  C’est de ce point de vue que le réchauffement climatique est associé avec raison à l’idée de sécheresse.  Il y a plus d’évaporation sur les mers mais l’eau y revient aussitôt dans un cycle beaucoup plus court et violent,  et quand il pleut sur les terres, c’est aussi dans des proportions catastrophiques.

Il faut retenir que 80% du refroidissement de la Terre n’est pas concerné par les gaz à effet de serre, ceux ci étant contournés par la convection de l’atmosphère.


 

La Terre doit évacuer sous forme de rayonnement infrarouge la même quantité d’énergie qu’elle reçoit du soleil.  Le GIEC nous dit que ces infrarouges partent de sa surface et que comme ils doivent traverser l’atmosphère de plus en plus chargée en gaz tri-atomiques et plus (CO2, CH4 et N2O), ceux-ci les absorbent en rendant l’air plus opaque, ce qui empêcherait la Terre de se refroidir. La Terre, c’est l’ensemble sols, océans et atmosphère.

     (1)    C’est faux : le rayonnement infrarouge que la Terre envoie dans l’espace part peu de sa surface (20%)  Il part du sommet des nuages en haute altitude (en haut de la troposphère)  donc au dessus des gaz à effet de serre. Celui-ci existe réellement, il maintient les 15°C environ de température moyenne à la surface de la Terre mais il est également contourné, d’autant plus que le gaz à effet de serre le plus important dans une énorme proportion est la vapeur d’eau.  La vapeur d’eau est en réalité le fluide caloporteur qui emmène sous forme de chaleur latente de vaporisation et par l’intermédiaire des mouvements de convection de l’atmosphère (qui font le vent, les dépressions et les anticyclones) en haute altitude là où elle peut décharger vers l’espace l’énergie libérée par sa condensation (540 calories par gramme) et sa cristallisation (80 calories par gramme). La moitié du rayonnement infrarouge est peut être émise vers le bas, mais on est sûr et certain que l’autre  moitié (310 calories par gramme d’eau) est émise vers l’espace et celle-ci peut être vue par les satellites d’observation de la NOAA et leurs caméras infrarouges. Ce transport de chaleur par la vapeur d’eau représente 50% du refroidissement de la Terre.  En réalité, le refroidissement  du sol et de la basse atmosphère par rayonnement direct vers l’espace se fait  la nuit en l’absence de nuages, donc sous les anticyclones une fois que le vent est tombé. Ce n’est que là que l’influence du CO2 pourrait être mesurée, l’air qui redescend de la haute atmosphère étant sec.

          (2) Le CO2 qui se trouve en altitude basse ou moyenne sous les nuages est échauffé par les rayons infrarouges provenant du sol dans les longueurs d’onde qui le concernent et devenant ainsi plus léger comme l’air autour de lui, il est également entrainé par les mouvements de convection vers la haute altitude où il se refroidit comme l’eau en rayonnant vers l’espace (les 30% restant)  Le rétro-rayonnement des GES vers le sol ne peut pas exister pour une raison qui relève de la thermodynamique : un corps ne peut pas transmettre de la chaleur y compris par rayonnement à un autre corps dont la température est supérieure à la sienne, c’est impossible. Or la température de l’atmosphère est réglée par son gradient thermique gravitationnel qui est sur terre de 6,5°C de baisse par km en prenant de l’altitude. Il fait plus chaud au niveau du sol que au dessus par la simple contrainte physique de la pression atmosphérique qui ne peut que baisser en montant vers le ciel sauf au passage des perturbations où il y a inversion des couches d’air.  Le réchauffement climatique ne peut donc pas être dû à un rétro-rayonnement qui ne peut exister que sous les nuages de pluie et encore moins à l’immobilité de l’air dans une atmosphère stable qui n’existe pas. Or tous les discours climato-catastrophistes font semblant d’ignorer la convection de l’atmosphère ou quand ils y font allusion comme Jean Marc Jancovici dans la vidéo en référence, cet élément essentiel du refroidissement de la Terre est négligé.

Le GIEC n’a jamais dit qu’il est prouvé que les gaz à effet de serre retiennent la chaleur parce que l’intensité du rayonnement infrarouge qui parviendrait aux satellites diminue, ou si au contraire elle augmenterait, ce qui prouverait que la terre chauffe.  Cette contradiction est pour moi évidente: c’est l’un ou l’autre. Le rayonnement infrarouge étant en même temps le transporteur de chaleur et le messager, le message ne peut pas indiquer le contraire de la variation de l’intensité du flux de chaleur.

Quand l’intensité lumineuse du soleil augmente de façon naturelle, il arrive plus de chaleur au sol, il s’évapore plus d’eau des océans, le flux de chaleur latente transporté par plus de vapeur qui monte au ciel augmente ainsi que la condensation de cette eau qui envoie vers l’espace ce supplément d’énergie. Cette autorégulation ne pouvant pas être immédiate, elle peut expliquer un réchauffement momentané du climat. 

Le GIEC et Jean Marc Jancovici argumentent avec le fait que la stratosphère se refroidirait parce qu’elle recevrait moins de chaleur venant de la troposphère en dessous tout en reconnaissant qu’elle s’est appauvrie en ozone, la fameuse couche d’ozone qui doit arrêter les rayons ultraviolets du soleil.  Or la densité, la pression atmosphérique de la stratosphère est extrêmement faible (environ 1 cent millième de la pression de l’air au niveau du sol), le seul gaz à effet de serre capable de freiner les rayons infrarouges qui la traversent est donc l’ozone produit localement par l’agression des rayons ultraviolets du soleil sur les molécules d’oxygène.    L’affirmation suivant laquelle la stratosphère recevrait moins de chaleur qu’avant de la part de la troposphère  est extrêmement fragile ne serait-ce que par la difficulté de mesurer sa température avec précision, de sa transparence vis à vis des infrarouges et de l’absence de mélange donc de conduction entre ces deux couches d’air.    Je constate que le document de National Geographic dont j’ai mis le lien d’accès en première ligne relève plus de la spéculation que de la preuve scientifique. Il ne distingue pas la troposphère de la stratosphère, deux couches d’air très différentes entre lesquelles il y a très peu d’échanges

Un dernier point concerne la chasse à la pollution par les poussières atmosphérique dans certains pays, évidement  en Europe, qui contribue au réchauffement.  Ces particules de poussière en suspension dans l’air réfléchissent la lumière du soleil vers l’espace.  Ces particules participent aussi à la formation des gouttelettes d’eau des nuages qui eux aussi réfléchissent la lumière vers l’espace. C’est ce que font les éruptions volcaniques. Moins de pollution, c’est plus de chaleur qui arrive au sol.

        (3)  La troisième anomalie dans le discours du GIEC concerne le méthane et le protoxyde d’azote. Le taux de CH4 dans l’air est 0,0000001923%.  Le taux de N2O est 0,00003358% alors que l’espérance de vie de cette molécule dans l’air serait de un siècle ! Ces chiffres sont comparer avec celui du CO2 qui est 0,0420%. (4)  Comment ces taux peuvent-ils être aussi faibles alors que parait-il, ils sont un problème ?  Tout simplement parce que ces gaz s’autodétruisent.  Le N2O est une molécule fragile, instable, parce que endothermique, comme tous les oxydes d’azote. Les rayons ultraviolets du soleil la cassent en libérant de l’oxygène monoatomique qui est extrêmement réactif (5)  C’est la « matière active » de l’eau de javel, de l’eau oxygénée, de l’ozone, du chlorate de soude.  Cet atome d’oxygène libre cherche à brûler tout ce qu’il trouve et il trouve le méthane, le combustible qu’il côtoie dans l’air.  On peut admettre que les émissions de ces deux gaz  augmentent du fait des activités humaines mais tant que ces émissions sont  à peu près simultanées, il y a d’autant moins lieu de s’en préoccuper vu que l’effet de serre n’a que peu d’influence sur le climat, comme nous l’avons vu plus haut.

Ceci n’est évidemment pas une raison pour gaspiller les ressources d’énergies fossiles qui ne sont pas inépuisables, il est de notre devoir d’en laisser  aux générations futures. Ensuite, les émissions de CO2 n’intervenant que pour 20% dans le changement climatique, prendre des mesures correctives ne justifie pas de se ruiner en faisant n’importe quoi comme avec la folie des éoliennes.  L’autre grande conclusion est que l’agriculture n’est pas le problème, elle est au contraire la solution  en utilisant toutes les ressources techniques de l’agroécologie, comme la réhabilitation du bocage et surtout le stockage du carbone dans les sols sous forme d’humus.  C’était l’objet de l’initiative 4/1000 de Stéphane Le Foll qui doit être une priorité du point de vue agronomique.


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