Lors de son discours d’investiture, Michel Barnier a mis en avant l’attention qu’il allait porter à notre “dette écologique” vis-is à vis de nos enfants.
Qu’est-ce que cette “dette écologique” ?
- Est-ce l’état dans lequel nous laissons notre pays, du fait de la pollution que nous engendrons ?
- Ou est-ce la dette que nous creusons pour lutter contre un non-polluant, en l’occurrence le CO2 ?
S’il s’agit de l’état de pollution que nous laissons à nos enfants, une chose est sûre : nous laisserons à nos enfants un pays nettement pollué que celui que nos parents nous ont laissé : la pollution aux particules fines a par exemple été divisée par 50, et nous traitons nos déchets infiniment plus que nous le faisions il y a 50 ans.
Mais s’il s’agit de l’argent que nous gaspillons pour lutter contre cet ennemi totalement fictif qu’est le CO2, alors là, oui ! A raison de 66 Milliards par an (soit 2% de PIB) comme le préconise le rapport Pisani-Ferry, nous allons laisser à nos enfants une dette considérable dont la charge sera quasiment insupportable dans un pays totalement ruiné, … et tout cela pour couvrir un risque totalement minime.
Car, finalement, le risque que nous courons, c’est qu’un jour lointain, le climat de Lille devienne l’actuel de Paris, ou que le niveau des mers et océans qui nous bordent s’élève d’une vingtaine de centimètres (rythme actuel) ; … bref, rien qui puisse tuer qui que ce soit (pour mémoire, certaines zones de la Hollande sont 6 mètres en dessous du niveau de la mer).