(Par Basile Perrin-Reymond dans Ca m’intéresse du 23/9/24)
Le réchauffement climatique a déjà commencé à transformer nos vies, mais certaines conséquences, plus surprenantes, passent souvent inaperçues. Avec une série d’images imaginée par l’agence joga, le média Climax adresse les conséquences triviales du réchauffement climatique sur notre quotidien. Des conséquences en apparence anodines qui, pourtant, pourraient nous faire vivre un enfer si elles devaient s’installer dans la durée.
Parmi elles : un phénomène inattendu qui touche des millions de personnes à travers le monde, y compris en France : les fesses humides. Aussi insolite que cela puisse paraître, l’augmentation des températures a un effet direct sur notre confort corporel, et plus précisément sur cette zone sensible du corps.
Les fesses humides : une gêne qui touche le quotidien
La transpiration excessive, ou hyperhidrose, est un problème bien connu, mais il se concentre souvent sur les mains, les aisselles ou le visage. Cependant, avec la hausse des températures, la transpiration fessière devient une problématique récurrente, surtout pour ceux qui passent de longues heures assis. Au-delà de l’aspect purement inconfortable, la transpiration des fesses peut causer des irritations, des éruptions cutanées et, dans certains cas, des infections fongiques. La peau, constamment exposée à l’humidité, devient plus vulnérable, surtout dans un environnement confiné.
Les fesses humides, un symptôme insolite parmi d’autres
Si les “fesses humides” font sourire, ce phénomène témoigne d’une réalité plus large : celle d’un monde qui s’adapte, parfois difficilement, à des conditions climatiques extrêmes. En effet, les épisodes de canicules ne sont pas prêts de s’atténuer, et nos modes de vie doivent suivre le rythme imposé par ces nouvelles températures. L’inconfort corporel dû à la chaleur, que ce soit dans le cadre du travail, des loisirs ou des déplacements, est une conséquence immédiate du réchauffement climatique qui affecte directement notre quotidien.
Le média Climax va encore plus loin. Dans leur campagne de communication pour dénoncer le dérèglement climatique pas de fonte des glaces ni de tornades, mais des gens en tongs, des chiens qui bavent, des voitures saunas ou encore des bière tièdes :
« Nous avons lancé le fanzine Climax pour prouver que l’on peut parler de la crise climatique sans crier d’effroi ni bailler d’ennui. Cet état d’esprit se décline parfaitement dans cette campagne. » explique Lauren Boudard, Directrice de la rédaction de Climax.
On vous laisse apprécier les visuels de cette campagne :
3 réponses
Il faut bien rire de temps en temps !
Rien de nouveau sous le soleil. Il y a plus de cent ans, au début du siècle passé, Edward Bernay a mis au point et largement pratiqué la “Propaganda”.
Après le réchauffement viendra inéluctablement un refroidissement. Préparons-nous à avoir les fesses au frais…