Production électrique année 2024 en France

Tableau de synthèse (ci-dessous).

En noir j’ai fait apparaitre la production moyenne mensuelle par filière exprimé en MW, et, en rouge sous celle-ci, le pourcentage qu’elle représente par rapport à la consommation moyenne de la période considérée.

La colonne « Pompage » correspond au stockage d’électricité sous forme d’eau dans des barrages. Le pompage est toujours négatif puisque le turbinage est confondu avec la production hydro-électrique.

Les échanges physiques sont les exportations vers nos voisins (Angleterre, Espagne, Italie, Suisse, Allemagne et Belgique).

La première colonne représente la consommation, qui est naturellement différente de la somme de la production de toutes les filières puisqu’une partie de la production part en stockage (pompage) ou à l’import/export.

La dernière ligne représente la moyenne mensuelle.

Principales conclusion :

  • Tout d’abord mes amies les éoliennes

La production moyenne annuelle des éoliennes ressort à 22% de la puissance installée (en 2023 elle était autour de 28%, chiffre somme toute plus sympathique !).

En plus de cette performance lamentable la puissance produite n’a dépassé 50% de la puissance installée que durant 26 jours, soit 7% du temps. Cette puissance est tombée en-dessous de 10% durant 81 jours (22% du temps). Elle est même descendue au moins une fois à 3%.

Voilà un investissement qu’il est vachement rentable !

  • Le stockage

Heureusement, disent nos amis écolo-doctrinaires, il y a le stockage. En effet, le pompage représente en moyenne annuelle 1.8% de la consommation qu’il convient de comparer à la production des énergies « renouvelables » intermittentes (Éolien : 10.8% ; Solaire : 5.4%). On voit bien que la France ne sait pas compenser la production aléatoire des « renouvelables » par du stockage.

  • Le nucléaire

La production moyenne de la filière nucléaire a représenté 84% de la consommation en 2024 malgré l’acharnement des opposants à cette énergie propre.

  • L’hydraulique

Ce moyen essentiel à l’équilibre entre l’offre la demande (avec le thermique « classique » qui est cependant moins réactif) représente en moyenne 16.7% de la consommation. C’est le deuxième moyen de production d’électricité.

  • Le thermique « classique »

Gaz + Fioul + Charbon ne représentent en 2024 que 4.5% de la consommation française.

  • Solaire et bioénergie

Le cumul de ces deux moyens de production est de 7.1% de la consommation.

  • Échanges physiques

Chaque mois de l’année RTE a été exportateur à hauteur de 21.2% en moyenne annuelle.

Si on considère que le cumul Thermique « classique » + Éolien + Solaire + Bioénergie est de 22.4% de la consommation annuelle on peut dire que ces quatre filières produisent uniquement pour alimenter nos voisins. Pourquoi donc s’acharner à défigurer nos campagnes et nos côtes pour alimenter nos voisins ?

Si on regarde de plus près, on voit que les échanges entre les pays se font via le réseau 400 000 volts… et que la production éolienne et solaire n’est raccordée qu’au réseau 20 ou 40 000 volts (à confirmer ou infirmer par des spécialistes du transport de l’électricité). Autrement dit, les écolos allemands anti-nucléaires parviennent à survivre presque uniquement grâce à notre électricité nucléaire ! CQFD.

Puissance annuelle moyenne achetée (à un prix largement inférieur au coût de production) :
  1. Angleterre : 2279 MW
  2. Espagne : 320 MW
  3. Italie : 2531 MW
  4. Suisse : 1893 MW
  5. Allemagne + Belgique : 3109 MW

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