Catastrophes climatiques : et si l’on retirait l’Oscar à Al Gore ?

(Article de Nicolas Lecaussin initialement publié dans IREF du 1er Avril 2022)

Pas étonnant que l’audience des Oscars soit en chute libre depuis quelques années. La dernière cérémonie s’est ridiculisée avec la claque reçue par le comique Chris Rock de la part du comédien Will Smith qui, visiblement, a confondu les rôles de ses films avec la réalité. Il a même eu l’Oscar du meilleur acteur mais, lors de ses remerciements, il n’a pas jugé bon de s’excuser d’avoir perdu ses nerfs. Il est question ces jours-ci de lui retirer le prix.

Mais il y’a quelqu’un d’autre à qui on devrait retirer l’Oscar. Il s’agit d’Al Gore, ancien vice-président des Etats-Unis, qui a reçu en 2007 l’Oscar du meilleur long métrage documentaire pour son film, An inconvenient Truth (Une vérité qui dérange). Dans ce documentaire, il soutenait que le réchauffement climatique allait provoquer, dans les dix années qui allaient suivre, une augmentation des tornades, que le glacier du mont Kilimandjaro disparaîtrait d’ici 2016 et, qu’à partir de 2014, il n’y aurait plus de glace durant les étés arctiques.

Deux ans après avoir obtenu l’Oscar, lors du Sommet de Copenhague sur le climat (2009), Al Gore récidive et prédit que la glace de l’Arctique devrait fondre d’ici 2014.

Aucune de ces prédictions ne s’est réalisée. La glace est toujours là et il n’y a pas plus de tornades qu’avant. Même le GIEC, dans son Rapport de 2013 contredit Al Gore : il n’y a pas une augmentation des phénomènes climatiques extrêmes qui serait causée par le réchauffement climatique. Ne devrait-on pas lui retirer l’Oscar ?

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Une réponse

  1. Al Gore a lui même reconnu depuis longtemps qu’il avait falsifié les données et les images de base de son film. Il a également falsifié les données présentées aux Sénateurs Américains pour les convaincre du danger mortel imminent du réchauffement climatique. Enfin, pour couronner le tout, il a créé le marché extrêmement juteux des droits à polluer, copié sur celui des indulgences du Moyen Âge, faisant de lui un nabab du climat. Il s’est d’ailleurs construit une magnifique maison au bord du Pacifique, les pieds dans l’eau, prouvant ainsi qu’il ne croit pas lui-même aux catastrophes climatiques qu’il annonce.
    Ce n’est rien d’autre qu’un pitre et un dangereux charlatan, à bannir et à sévèrement punir.
    Il est d’ailleurs très loin d’être le seul profiteur corrompu dans cet environnement (sans mauvais jeu de mots!).

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