La réponse est non :
En 150 ans, soit 6 générations, la température moyenne de la Terre s’est élevée d’un peu plus de 1°C (source GIEC). Le rythme actuel est d’un peu plus de 1°C par siècle, mais ne montre pas d’accélération. Pour mémoire, 1°C, c’est la différence moyenne de température entre Lille et Senlis.
Pour évaluer l’augmentation de température d’ici la fin du siècle, nous disposons de 3 outils :
1/ l’extrapolation de la tendance observée : de ce point de vue, ce sont les mesures satellites qui fournissent les meilleures observations, car elles mesurent la température de la même façon dans l’espace et dans le temps : la tendance observée est de l’ordre de 1,4°C par siècle (soit un peu plus de 1°C d’ici la fin de ce siècle), mais ne montre aucun signe d’accélération (source : https://www.drroyspencer.com) :
2/ la Thermodynamique : il est relativement aisé de calculer la différence de rayonnement renvoyé par la surface de la Terre en fonction de l’augmentation de concentration de CO2, et, à partir de là, en déduire l’augmentation de température résultante (voir : https://laphysiqueduclimat.fr/) : n’importe quel physicien saurait le faire, et aucun “climatologue” sérieux ne produit aujourd’hui un résultat de calcul supérieur à 1°C pour un doublement de la concentration (avant même de prendre en compte les effets compensateurs de l’évaporation et de la convection) … ce qui donne d’ailleurs à penser que l’augmentation actuelle de température ne peut pas être uniquement attribuée au CO2.
3/ les Modèles : ils sont l’instrument majeur du GIEC pour susciter la peur, car ils prévoient une augmentation de température pouvant atteindre 4 °C d’ici la fin du siècle ; mais en fait :
- les Modèles sont purement théoriques, fondés sur l’hypothèse que la totalité du réchauffement actuel a le CO2 pour origine ; aucun Modèle n’a fait l’objet de validation expérimentale, ni ne tient compte des cycles climatiques naturels : voir https://climatetverite.net/2021/08/19/les-modeles-climatiques/ ;
- 4°C est le haut de la fourchette, totalement improbable : en fait, les Modèles prévoient entre 1 et 4°C, mais les médias ne retiennent que la plus effrayante.
Les Modèles se sont toujours trompés … par excès : (réalité en vert, vs moyenne des Modèles en rouge et orange) (source John Christy via Clintel : https://clintel.org/new-presentation-by-john-christy-models-for-ar6-still-fail-to-reproduce-trends-in-tropical-troposphere/) :
La température peut-elle “s’emballer” ?
En première approximation, chaque doublement concentration produit le même effet : de 400 à 800 ppm, puis de 800 ppm à 1600 ppm, puis de 1600 à 3200 ppm ; soit 3°C si la concentration est multipliée par 8 (sans tenir compte de l’effet compensateur de l’évaporation et de la convection).
La Terre a connu des périodes où la concentration de CO2 était 10 fois supérieure à la concentration actuelle, avec une température simplement supérieure de quelques degrés. a température ne s’est jamais emballée : elle n’y était supérieure à l’actuelle que de quelques degrés. La vie y a généralement été très développée.
Et puis il y a eu des cycles climatiques, avec des périodes aussi chaudes qu’aujourd’hui, qui ont toujours été des périodes de grande prospérité.
Est-ce dangereux ou grave ?
Le GIEC s’obstine à prendre 1850 comme année de révérenciel en ce qui concerne la température ; mais tout porte à penser que la température actuelle est beaucoup plus clémente. Et cependant, on meurt encore 3,6 fois plus de froid que de chaleur sur Terre (selon une récente étude du Lancet).
L’espérance de vie est à peu près la même dans tous les pays à niveau de vie équivalent, quelle qu’en soit la latitude (donc la température moyenne) ; elle est en fait beaucoup plus corrélée à la consommation d’énergie qu’au climat. Et par ailleurs, même dans les régions subtropicales, la mortalité est plus élevée en hiver qu’en été : exemple de Canton en Chine (source https://journals.plos.org/plosone/article/figure?id=10.1371/journal.pone.0077150.g002) :
En soi, l’élévation de la température ne peut pas justifier la peur qu’elle suscite.