À propos des vagues de chaleur 2022

Vous laisserez-vous manipuler ?

Nous référençons ici un article récent de notre consœur l’Association des Climato-Réalistes, qui établit que :

  • Juillet 2022 n’a pas été le mois le plus chaud “on record”
  • Que sait-on des chaleurs d’antan ?
  • Pourquoi informer quand on peut faire peur ?

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Une réponse

  1. Ces jours-ci, à l’occasion des incendies en France, les médias font invariablement le lien entre les incendies et le réchauffement climatique, tels de candides perroquets. Ce rapprochement est peut-être instinctif mais il est physiquement faux. Les incendies sont d’abord liés à la sécheresse, elle-même due à des faibles précipitations en France ces derniers mois. Or le réchauffement climatique s’accompagne d’une accélération du cycle de l’eau, d’une plus grande évaporation des océans, de plus fortes précipitations sur les terres. Et inversement un refroidissement s’accompagne de faibles précipitations et à terme de sécheresses. L’été dernier a été pluvieux et il a donc bien été la conséquence du récent réchauffement climatique d’ailleurs en palier depuis 2016. Actuellement nous sommes dans une période transitoire et divers phénomènes se mélangent. L’hiver austral n’a jamais été aussi froid et enneigé depuis 10 ans, des records sont battus partout en Argentine, Chili, Nouvelle Zélande, Australie. Les médias n’en parlent pas alors que la température moyenne terrestre totale est en légère baisse. S’il y a eu moins d’évaporation c’est parce que le cycle solaire actuel (le cycle 25) est à son plus bas niveau d’activité. Pour les spécialistes, le grand minimum solaire d’Eddy pointe son nez et le mini âge glaciaire qui l’accompagne. Sans aller jusque là, après un réchauffement il y a toujours un refroidissement et celui-ci semble montrer les premiers signes, malgré les apparences sauf si l’on se cantonne à l’Europe de l’ouest cet été de façon un peu courte et chauvine. Même dans l’hémisphère nord cet été, au dessus de la ligne de fluctuation entre le chaud et le froid, qui passe sur la France actuellement, la mer gelée du détroit de Béring n’a jamais été aussi étendue depuis 10 ans. Idem pour les glaces du Groenland qui se sont rechargées en juillet dernier, contre toute attente (du moins chez certains catastrophistes qui ne regardent que les projections au lieu des faits), sans compter des records de neige en Alaska en juillet.
    Il est regrettable que les médias aient si peu de prudence dans leurs affirmations et une bien grande étroitesse de vue sur le plan météorologique et géographique.

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