Cessons le sabotage systématique de l’État sur nos vies.
Depuis la pandémie, les adorateurs du Dieu-État nous cassent les oreilles avec la science®. Maintenant que le virus semble endémique, il serait temps que la science, celle qui fonctionne par essai et erreur et qui peut être répliquée/discutée, reprenne sa place.
Donc, si vous avez suivi mon conseil pour 2022 et fait un « régime » de gouvernement, continuez sur votre lancée et séparez le gouvernement de la science. Car contrairement à Midas, tout ce que le gouvernement touche se transforme en plomb.
C’est particulièrement évident en ce qui concerne la nourriture. Depuis les années 1970, on nous martèle que le gras (surtout saturé) est le Vilain et que les glucides sont bons. Voyez le résultat. Établir un lien de cause à effet dans cette situation va de soi car n’en déplaise à la quasi totalité des régimes et recommandations des gouvernements, les calories ne sont pas égales.
À l’exception des fibres les glucides se transforment tous en glucose, c’est-à-dire en sucre – y compris l’amidon des pâtes. Pour assimiler cet élément, le corps doit produire de l’insuline. Mais avec les recommandations officielles de plus de 300 g de glucides par jour – soixante fois le taux normal dans le sang – la production d’insuline doit augmenter de façon exponentielle afin d’éviter la mort de l’organisme. Cette surproduction d’insuline finit par rendre les cellules résistantes et causer un diabète de type 2, voire de type 3 – la maladie d’Alzheimer.
Malgré tout, le gouvernement continue de croire à la fausse théorie selon laquelle trop de gras = crises cardiaques. En fait, dès qu’on a proposé de drastiquement réduire la consommation de gras et de cholestérol, plusieurs scientifiques ont objecté, faisant valoir que les preuves étaient insuffisantes. Mais ils ont été sciemment ignorés, plaidant que le « gouvernement ne pouvait se permettre le luxe d’attendre. »
Depuis donc 50 ans, le gouvernement ignore ses propres études ne démontrant aucun lien de cause à effet entre gras et crises cardiaques. Aussi il donne des conseils complètement déments en attribuant une meilleure cote à des céréales sucrées – que j’appelle personnellement des bombes diabétiques – qu’à un œuf frit dans le beurre. Évidemment, les médias se porteront à la défense de leur maitre, ignorant la commandite patente des produits « recommandés ».
Le secteur privé n’est guère mieux en refusant même de publier des études exonérant la viande de tous méfaits. Et quand de telles études sont publiées, elles sont (presque) toutes basées sur des observations – des questionnaires envoyés aux consommateurs pour sonder leurs habitudes. C’est pourquoi le végétarisme est généralement recommandé car ses adeptes ont généralement de meilleures habitudes de vie (exercice, tabagisme, moins de nourriture transformée, etc.)
Détruire l’environnement pour le sauver
En plus de détruire notre santé, le gouvernement détruit aussi l’environnement au nom de sa sauvegarde.
Ne vous méprenez pas : j’approuve la défense de l’environnement. Je vais en vélo au travail, je vais à pied au supermarché, je ne chauffe pas trop ma maison en hiver (15-17 degrés) et je tente de limiter mes déchets…
Mais si urgence il y a vraiment d’agir pour « sauver » la planète, force est de constater que les agissements des gouvernements aggravent la situation à la fois pour l’environnement et pour les humains.
Pour les humains, la « sauvegarde » de l’environnement se traduit par une pauvreté énergétique comme en Californie ou un réseau de distribution qui fout le camp au moment critique comme au Texas. Dans les deux cas, des incitatifs fédéraux pour construire des énergies « renouvelables » (entendre éolien et solaire) ont grandement fragilisé les réseaux électriques en y introduisant des sources intermittentes, inefficaces et pour lesquelles un investissement n’a aucun sens sans aide publique, dixit Warren Buffet.
Cette pauvreté énergétique affecte également l’Europe. Grâce à des lobbys financés par la Russie, le Vieux Continent se tire dans le pied en abandonnant l’exploitation de ses ressources gazières pour dépendre entièrement du pays de Poutine pour se chauffer. Ce ne serait pas un problème si le pays était libéral. Malheureusement, la Russie semble toujours profiter des prix élevés de l’énergie pour affirmer son hégémonie régionale.
Il ne peut en être autrement. Quand il ne vente pas et/ou il ne fait pas soleil, l’état actuel des accumulateurs d’énergie ne permet pas de stocker assez pour pallier ces carences. L’Allemagne en représente l’exemple le plus dramatique : elle a abandonné le nucléaire pour se tourner vers l’éolien et le solaire, avec le désastre que l’on connait. Résultat : elle doit se tourner vers la pire forme de chauffage possible en adoptant de charbon pour éviter de congeler sa population. Pour une fois, Greta Thunberg a raison de protester – bienqu’elle soit une des muses de cette « dévolution. »
L’exemple allemand démontre le paradoxe environnemental moderne : on détruit la nature pour supposément la sauver.
Le pays des Teutons menace de détruire un village et de vieilles forêts pour extraire une source d’énergie digne de l’époque du Rideau de fer. Cette destruction se fait encore à plus grande échelle à cause de l’appétit insatiable des pays industrialisés pour les terres rares nécessaires aux panneaux solaires, éoliennes, moteurs électriques, etc.
Mais vous ne verrez pas cette destruction. Elle est sous-traitée aux pays en développement où les enfants sont exploités sans vergogne et l’environnement détruit en permanence (même aux États-Unis). Comparez ces exploitations sans pitié à un gazoduc après sa construction…
Mais même s’il était possible de restaurer les mines de terres rares et autres métaux, leurs effets sur la faune sont tout aussi dévastateurs. Récemment, une dizaine de baleines se sont échouées sur les côtes du New Jersey. Curieusement, la zone côtière voisine est l’objet d’inspections pour la construction d’éoliennes. Un rapport affirme qu’il n’existe aucun lien et les opposants sont vite accusés d’être à la solde de Big Pétrole. Mais on taira évidemment les liens entre les médias et Big Vent, dont les écrits sont déguisés en article.
Ce n’est guère mieux sur terre. En 2014, l’administration Obama a exempté les éoliennes d’une loi protégeant les animaux en danger. Jusqu’en 2044, les producteurs auront donc le champ libre pour tuer autant de volatiles en danger qu’ils le souhaitent. Bref, comme le rappelle ce meme, les aigles décapités par les éoliennes ne reçoivent aucune publicité, contrairement à ceux couverts de pétrole.
Faites ce que je dis…
Finalement, aucun article parlant de science® ne serait complet sans mentionner l’hypocrisie crasse des pachas voulant nous faire vivre de simplicité volontaire dans un monde en décroissance.
Durant leurs réunions fastueuses où l’on mange comme des rois, ils veulent nous forcer à manger #zebugs, à savoir des insectes bourrés de parasites et qui peuvent causer des réactions allergiques aux personnes intolérantes aux fruits de mer ; et sachant que leur consommation est courante là où des « vraies » sources de protéine (bœuf, poulet) sont trop chères.
Ces mêmes pachas se rendent à leurs réunions en jet privé et/ou en limousine alors que la plèbe, si elle est chanceuse, doit se contenter de rencontres (sociales et professionnelles) virtuelles et faire un emprunt pour acheter une voiture électrique parce que celles à essence seront bannies. Sauf les voitures de luxe, naturellement.
Bref, espérons que 2023 sera l’année où la science du siècle des Lumières supplantera la science® une fois pour toutes. Comme avec toute chose que le gouvernement touche, le résultat net est toujours pire que le statu quo ou « ne rien faire. »
À ceux qui me traiteront de négationniste : sachez que je ne « croirai » pas tant et aussi longtemps que les pachas susmentionnés n’agiront pas comme ils le prêchent et qu’ils se trouveront des excuses pour justifier leur hypocrisie.