Politique de décarbonation industrielle : les multiples défis de l’hydrogène

L’Institut Montaigne vient de publier un rapport sur l’hydrogène, ce fameux vecteur de décarbonation de la Planète.

Ce rapport, écrit dans l’esprit du « en même temps », dit que c’est totalement irréaliste, mais que nous avons une carte à jouer, en particulier en l’important d’Afrique, bien connue pour ses excédents d’énergie sans doute, à un prix totalement exorbitant.

Sans le dire expressément, L’Institut Montaigne fait le pari que d’ici 10 ans on aura fait suffisamment de progrès pour changer les propriétés physiques de l’hydrogène, de façon à le rendre transportable et stockable.

Lire le rapport

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4 réponses

  1. Voilà un rapport qui comme beaucoup ne va pas au fond du sujet. L’hydrogène quelle que soit son origine ne sera jamais qu’un intermédiaire pour stocker une énergie issue d’ailleurs. Une forme de stockage de l’énergie et rien d’autre car ses propriétés de dangerosité, de densité énergétique volumique ou massique rende ce gaz impropre pour d’autres utilisations directes. Mais il nous faut des carburants qui eux sont tout à fait adaptés aux transports et à d’autres utilisations et nous avons fabriquer des carburants avec, de l’énergie, de l’hydrogène, du CO2! Voilà une solution qui peut convenir à tous les inquiets! On va se battre pour trouver du CO2! Voilà de quoi remettre en question tout ce qui se trame dans les landerneaux écologiques, financiers, industriels et politiques. Devinez d’où viendra l’énergie nécessaire?

  2. «  » » » » » » » »nous avons fabriquer des carburants avec, de l’énergie, de l’hydrogène, du CO2! » » » » » » » » » » »
    Faut oser écrire cela sur un site qui se veut écologiste sans provoquer des réactions contraires

    J’écris cela pour relancer des discussions depuis que mon ancien copain Allenand a fait arrêter les commentaires

  3. L’hydrogène est une fausse bonne idée.
    Mieux vaut mettre l’électricité directement dans les batteries.

    Véhicule électrique avec réservoir d’hydrogène (+ batteries) de type « propulsion » (roues motrices situées uniquement à l’arrière) :
    Schéma d'explication du fonctionnement d'une voiture à hydrogène

    Véhicule hybride (moteur thermique+ moteur électrique) de type « traction » (roues motrices situées uniquement à l’avant) :
    automobile hybride image

    Véhicule électrique à batteries de type « traction » (roues motrices situées uniquement à l’avant) :

  4. Le meilleur système (mais aussi le plus complexe – mais facile d’entretien) est celui des véhicules hybrides, dans lesquels la traction se fait via le moteur électriques et/ou le moteur thermique.
    Afin d’être encore plus polyvalent, le véhicule l’hybride doit être rechargeable avec une autonomie d’au moins 50 kilomètres.

    Et NON le véhicule hybride n’est pas lourd comme une enclume.
    Pour preuve, la Toyota Corolla 2023 de 140ch hybride qui pèse seulement 1285kg, ce qui est plutôt léger pour une berline familiale.
    Pour comparaison, la Renault Mégane RS Trophy (voiture de sport thermique sensée être allégée par Renault Sport) de l’année 2020 pèse 1419 kg, soit 134 kg de plus que la Toyota Corolla 2023 de 140ch hybride.

    Et surtout, l’avantage par rapport aux véhicules à moteur électrique à batterie de traction, c’est le prix bien plus abordable des véhicules hybrides.
    Dans notre exemple, la Toyota Corolla 2023 de 140ch hybride est à ce jour à 28 750 €.

    Et le prix des batteries de ces véhicules hybrides rechargeables ?
    Il faut compter entre 4000 et 8000 euros selon les marques.
    Bien moins cher que sur les véhicules à batteries où on dépasse les 20-30 k€(TESLA, Fiat 500e, etc.)

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