Un lauréat du prix Nobel de physique rejoint la Coalition CO2 et remet en question le discours « vert »

John F. Clauser, lauréat du prix Nobel de physique 2022, a été élu au conseil d’administration de la CO2 Coalition, à Arlington, en Virginie.

M. Clauser a reçu le prix Nobel, avec deux autres personnes, pour des travaux réalisés dans les années 1970 qui ont montré que « l’intrication quantique » permettait à des particules telles que les photons d’interagir sur de grandes distances, ce qui semblait nécessiter une communication dépassant la vitesse de la lumière.

Edwin Jaynes, physicien émérite aujourd’hui décédé, a déclaré que les travaux de M. Clauser « seront certainement considérés comme l’une des réalisations intellectuelles les plus incroyables de l’histoire de la science ».

Lisez l’intégralité de l’annonce ici.

Selon M. Clauser,

« Le discours populaire sur le changement climatique reflète une dangereuse corruption de la science qui menace l’économie mondiale et le bien-être de milliards de personnes. Une science climatique erronée s’est métastasée en une pseudoscience journalistique de choc. À son tour, cette pseudoscience est devenue un bouc émissaire pour une grande variété d’autres maux sans rapport. Elle a été promue et étendue par des agents de marketing commercial, des politiciens, des journalistes, des agences gouvernementales et des écologistes tout aussi malavisés.

À mon avis, il n’y a pas de véritable crise climatique. En revanche, il existe un problème très réel pour assurer un niveau de vie décent à l’importante population mondiale et une crise énergétique associée. Cette dernière est inutilement exacerbée par ce qui, à mon avis, est une science climatique incorrecte ».

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2 réponses

  1. Certains critiques se demandent insidieusement pourquoi son co-récipiendaire, Alain Aspect, tout aussi compétent, ne prend pas la même position.
    Sans doute leur différence de statut public, tous deux Français, l’un retraité, et donc à l’abri de tout impact sur sa carrière, l’autre beaucoup plus jeune et encore actif dans le monde de la recherche scientifique publique, est-t-elle une bonne partie de l’explication.
    Une telle prise de position publique peut en effet tuer immédiatement la carrière d’un chercheur et d’un scientifique en France, et Alain Aspect n’en serait pas le premier exemple. Les prises de position claires de Pascal Richet, pour citer un autre exemple édifiant , ne sont advenues qu’une fois prise sa retraite de l’Institut de Physique du Globe de Paris.
    Notre vieux pays est tombé bien bas!

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