Un peu de contexte
L’ère pré-industrielle désigne la période historique qui précède la révolution industrielle qui s’est produite de 1760 à 1850.
L’ère industrielle commence donc en 1850 et c’est la date que le GIEC a choisie pour la température « idéale ».
L’année 1850 choisie comme point de départ par le GIEC est une date particulière car c’est également l’année de référence pour officialiser la sortie d’une période appelée « Petit Age Glaciaire » (Little Ice Age en anglais) qui est la période la plus froide depuis 10 000 ans ( depuis -8000 avant JC jusqu’à aujourd’hui).
Le GIEC a donc pris une fin de période « très froide » comme température idéale pour ensuite parler d’un réchauffement inédit et de la faute de l’Homme que l’on pourra contrôler et taxer.
Plutôt complotiste comme façon de faire, non ?
La température moyenne de la surface du globe s’est élevée d’ 1,1 °C depuis 1850 jusqu’à 2023.
D’après l’ONU (le GIEC est un organe de l’ONU), l’Accord de PARIS de 2015 énonce l’objectif de réduire considérablement les émissions mondiales de gaz à effet de serre dans le but de limiter à 2 °C le réchauffement planétaire d’ici 2100, tout en poursuivant l’action menée pour le limiter encore davantage à 1,5 °C.
La demie fake-news alarmiste
Depuis quelques jours, on voit dans les médias mainstream et alarmistes des titres fallacieux comme quoi la France serait déjà largement au-dessus des +1,5°C de moyenne de température depuis 1850.
On peut en effet lire partout :
« En France, le réchauffement climatique s’annonce pire que prévu »
« Le réchauffement déjà observé en France est de +1,7°C, ce qui est supérieur à la moyenne mondiale (+1,1°C)«
Le réchauffement en France est supérieur à la moyenne mondiale. D’accord.
C’est dommage pour un pays fortement décarboné d’être ainsi « puni » (ou mal récompensé) par un réchauffement supérieur.
Mais puisqu’il y a des valeurs supérieures à la moyenne, cela signifie qu’il y a aussi des valeurs inférieures à cette moyenne.
Donc si la France se réchauffe plus que la moyenne, cela signifie qu’il existe des endroits sur TERRE où le réchauffement est inférieur à la moyenne.
Et puis, est-ce que c’est grave +1,7°C par rapport à l’année 1850 qui marque la fin de la période la plus froide depuis 10 000 ans ?
Est-ce que c’est si grave de dépenser moins pour se chauffer en FRANCE grâce à ces +1,7°C de moyenne ?
Avec la hausse des prix du gaz et de l’électricité, il serait étrange que les français se plaignent d’économiser grâce à ce réchauffement.
Mais abordons la question qui brûle les lèvres : la France se réchauffe-t-elle plus que les autres pays du monde ? Et si oui, pourquoi ?
Rétablir la vérité
Il faut savoir que la température moyenne mondiale est mesurée sur la surface des océans et sur la surface des continents.
Les températures moyennes à la surface des continents ont augmenté plus que les températures à la surface des océans.
Le réchauffement est toujours de +1,1°C depuis 1850.
Sauf que le réchauffement est en réalité plus élevé sur les continents (moyenne continentale MONDIALE de +1,6°C) et moins élevé sur la surface des océans (en dessous de +1°C).
Dixit le CNRS lui-même :
La hausse moyenne des températures continentales dans le monde étant de 1,6 °C, la France ne fait donc pas figure d’exception.
On est donc face à une tromperie qui ferait croire que la limite de +2°C (ou +1,5°C) des accords de Paris est déjà dépassée en FRANCE alors que NON.
Non, la FRANCE est comme les autres continents du monde et s’est réchauffée de +1,7°C depuis 1850. Pas de quoi s’alarmer. La FRANCE ne se réchauffe pas plus vite que les autres continents.
L’accord de Paris prévoit de limiter à +2°C la hausse moyenne des températures mondiales (continents et océans), pas de limiter à +2°C la température sur les continents uniquement.
Un réchauffement de +4°C d’ici 2100 en France ? Vite taxons plus !
On peut lire dans les médias mainstream que la température moyenne en France va subir une hausse de +3.8°C par rapport à 1850 (année « étalon » retenue par le GIEC) :
Fort de ce cri alarmiste comme quoi la France se réchaufferait plus vite que le reste du monde, la nouvelle lubie des politiques Français est de mettre en place des dépenses supplémentaires (donc financées par NOS impôts) à hauteur de 66 milliards d’euros par an entre 2023 et 2030 (donc 7×66 milliards) pour tenir l’objectif de rester sous +4°C d’ici 2100.
Ces projections fantaisistes arrivent donc pile-poil pour justifier de nouvelles taxes.
Ces projections sont en effet fantaisistes car elles ne concordent aucunement avec les projections issues des courbes long terme des moyennes de températures.
Malgré ce que le CNRS veut bien nous faire croire avec le GIEC.
Dixit le CNRS, voilà d’où sortent ces projections de +4°C :
Ce sont donc des projections issues de modèles de prévisions du GIEC.
Intéressant, surtout quand on sait que les modèles du GIEC ont la fâcheuse tendance à trop réchauffer, à avoir des prévisions trop hautes par rapport à la réalité des mesures sur les stations météo.
Illustration avec 102 modèles du GIEC qui sont bien trop chauds par rapport aux observations (mesures réelles avec les satellites UAH ou RSS, et les ballons météo) :
Va-t-on vraiment vers +4°C en FRANCE ?
Pourtant les projections par rapport aux températures mesurées ne disent pas la même chose que le gouvernement français.
Dans le graphe ci-dessous, on voit les températures depuis 1898 mesurées par Hadcrut4 en rouge, et par UAH en violet.
On voit également sur ce graphe les droites de tendance :
- tendance long terme : +0,78 °C/siècle, ce qui donne +1,75°C en 2100
- tendance UAH sur 40 ans : +1.3°C/siècle, ce qui donne +2,15°C en 2100
- tendance Hadcrut4 : +1,72°C/siècle, ce qui donne +2,5°C en 2100
Même dans la pire des 3 projections (ici +2.5°C en 2100) on est loin de +4°C.
On est donc sur des projections à +2,5°C d’ici 2100 si on suit la tendance d’augmentation depuis 40 ans mesurée par hadcrut4.
Il est quand même frustrant de voir que la France qui est l’un des pays les plus « décarbonés » du monde (moins de 1% des émissions mondiales annuelles de CO2) soit si fortement « pénalisée » par un réchauffement prévu comme beaucoup plus important qu’ailleurs dans le monde.
On peut d’ailleurs s’interroger sur la pertinence de tout ceci quand on sait que les températures moyennes du mois d’avril 2023 sont restées identiques à la moyenne des températures de tous les mois d’avril en France depuis 1990…
Sur le graphe ci-dessous, on peut voir la moyenne de l’indicateur thermique national pour les mois d’avril en FRANCE depuis 1945.
L’indicateur thermique national se définit lui-même comme la moyenne de mesures quotidiennes de la température moyenne de l’air dans 30 stations météorologiques réparties de manière équilibrée sur le territoire métropolitain.