(par Bertrand GUYOT dans Front Populaire du 25/05/2023)
Bien que sur l’hydrogène, les ambitions soient fortes du côté de l’Union européenne, de nombreux obstacles se dressent sur le chemin de l’industrie aéronautique. À quoi faut-il s’attendre ?
La Commission européenne peut bien ergoter en long, en large et en travers sur l’hydrogène — à tel point que certains en arrivent à le considérer comme l’outil ultime pour accompagner la transition énergétique et le remplacement du pétrole — cet enthousiasme n’est pas toujours unanime. Ce n’est pas le cas notamment dans l’aviation. Dans un entretien accordé à l’Usine Nouvelle, Éric Trappier, PDG de Dassault l’annonce tout de go : « L’Europe croit à l’avion-hydrogène, moi, je n’y crois pas ». Une position claire et nette, et qui refléterait majoritairement, d’après le site, celle de l’ensemble du marché.
Pourtant, le géant Airbus semble y croire. Dans sa compétition face à l’américain Boeing, il a lancé le projet “ZEROe” en 2020. Cet avion « zéro émissions » carbones — en réalité, 3 modèles concepts — est prévu pour 2035. Il devrait être…
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NDLR : jusqu’à présent, et jusqu’à ce qu’on change les propriétés physiques de l’hydrogène, l’autonomie annoncée est de l’ordre de 150 km
Voir aussi : L’illusion de l’Hydrogène vert